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Virus respiratoires : la situation empirera au Québec d’ici Noël

Luc Boileau lors d'un point de presse sur les virus respiratoires, le 14 décembre 2022.

Le Dr Luc Boileau a souligné que les virus de l'influenza et de la COVID-19 continuent à progresser.

Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot

Radio-Canada

Les autorités de santé publique du Québec s'attendent à une augmentation du nombre de cas et d'hospitalisations dus aux principaux virus respiratoires qui circulent actuellement dans la province, notamment la COVID-19 (Nouvelle fenêtre). La situation dans les urgences, surtout les urgences pédiatriques, demeure « très fragile ».

Le directeur national de santé publique, le Dr Luc Boileau, a fait le point mercredi sur la propagation des virus respiratoires.

Il a souligné que deux des trois virus, soit ceux de l'influenza et de la COVID-19, continuent de progresser.

Mince consolation, le virus respiratoire syncytial (VRS), quant à lui, est en diminution.

Le VRS frappe durement les enfants. Au cours des dernières semaines, il a eu un impact important sur les hôpitaux pédiatriques.

La situation demeure très fragile. L'évolution de ces virus dans les prochaines semaines pourra seulement ajouter à la pression qui est déjà [dans les hôpitaux].

Une citation de Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique du Québec

COVID-19 : tout sur la pandémie

Consulter le dossier complet

Une représentation du coronavirus.

Le Dr Boileau demande aux Québécois d'éviter les rassemblements dès qu'ils présentent des symptômes grippaux. Si vous êtes malades, si vous avez des symptômes, restez à la maison. Évitez les contacts, surtout avec les personnes plus vulnérables. Vous n'allez pas à vos fêtes de famille, ce n'est pas le bon moment, a-t-il dit.

Questionné à savoir si le port du masque serait une option adéquate pour une personne symptomatique qui voudrait fêter avec ses proches, le médecin a répondu par la négative. On reste chez soi, a-t-il martelé.

Le reportage de Normand Grondin.

La COVID-19 au sommet des préoccupations

Avec l'arrivée de deux nouveaux variants, soit le BQ.1 et le BQ.1.1, les autorités de santé publique ont particulièrement à l'œil l'évolution de la pandémie de la COVID-19. Ces deux nouveaux variants – plus contagieux encore qu'Omicron même s'ils ne sont pas nécessairement plus mortels – représentent désormais plus de 50 % des cas au Québec.

Les cas demeurent nombreux. Les indicateurs que nous avons projettent encore une remontée de la contagion, en particulier en cette période des Fêtes. On sait que la tendance sera à la hausse, même si, pour l'instant, il y a des signaux comme quoi ça ne bouge pas tant que ça.

Une citation de Luc Boileau, directeur national de santé publique du Québec

Le dernier bilan quotidien montre d'ailleurs une nouvelle augmentation des hospitalisations. On en dénombre 60 de plus que la veille, portant le bilan à 2081 hospitalisations au Québec.

Les données de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) montrent aussi une présence accrue de particules du virus dans les eaux usées (Nouvelle fenêtre), un indicateur qu'il se propage davantage. À Montréal, à Laval et à Québec, la tendance est nettement à la hausse. Dans d'autres villes, les données indiquent qu'un plateau a peut-être été atteint.

Capture d'écran d'un tableau de l'INSPQ montrant une progression de la présence du virus de la COVID-19 dans les eaux usées de Montréal.

Les données de l'INSPQ sur la présence du virus de la COVID-19 dans les eaux usées montrent une nette progression dans plusieurs villes, y compris Montréal.

Photo : INSPQ

Le Dr Boileau n'envisage toutefois pas de recommander au gouvernement des mesures sanitaires contraignantes, comme le port du masque obligatoire, les limites à la taille des rassemblements ou le confinement. Selon lui, la situation est moins alarmante qu'elle ne l'était l'an dernier, lorsque le gouvernement a dû imposer de nouvelles mesures sanitaires à l'approche de Noël.

Nous ne voyons pas à l'horizon un niveau [d'occupation des lits d'hôpitaux] pour avoir des mesures obligatoires. Nous serons toutefois très vigilants, a-t-il affirmé en point de presse mercredi.

Il souligne toutefois que la multiplication des rassemblements entraînera nécessairement une propagation du virus, comme ce fut le cas aux États-Unis à la suite de l'Action de grâce américaine.

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