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Carnet noirRobert Gordon, mort d’un rocker véritable

Robert Gordon en 1979, pas vraiment le look à la mode d’alors.

Il est mort la semaine passée. Il avait 75 ans.  Il restera comme l’une de ces étoiles filantes de la grande histoire du rock’n’roll, adulées un jour, oubliées le lendemain. Né dans le Maryland en 1947, Robert Gordon est trentenaire et père de famille quand, en pleine tempête punk, il frôle la gloire avec un registre totalement vintage. Gordon aime le rock des origines, celui d’Elvis et d’Eddie Cochran. Il en a le look gominé et le baryton abrasif.

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Comme les Stray Cats un peu plus tard, voire les Cramps, il remet fugitivement le genre au goût du jour à l’orée des années 80, avec quelques albums de rockabilly pur jus, d’abord avec l’iconique guitariste amérindien Link Wray, puis avec l’anglais Chris Spedding. Disques haletants autant que nostalgiques, totalement intempestifs en pleine new wave d’alors. Ce qui leur permet, paradoxalement, de demeurer fort audibles aujourd’hui. Sa reprise du «Fire» de Bruce Springsteen mériterait sa niche dans tous les juke-boxes du cosmos. 

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