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Carnet noirLe cinéaste suisse Alain Tanner est mort

Le cinéaste Alain Tanner est décédé dimanche dans sa 93e année. (archives)

Le cinéaste genevois Alain Tanner est décédé dimanche dans sa 93e année. Reconnu internationalement, Alain Tanner a été l’une des figures phare du cinéma suisse et est à l’origine du nouveau cinéma suisse dans les années 1970.

L’annonce a été faite par l’Association Alain Tanner, en concertation avec la famille du défunt. L’oeuvre de ce pionnier du Nouveau cinéma suisse sert toujours de référence aux nouvelles générations de cinéastes.

En 1968, Alain Tanner se réunit avec quatre réalisateurs – Michel Soutter, Jean-Louis Roy, Jean-Jacques Lagrange (remplacé par Yves Yersin en 1971) et Claude Goretta – pour fonder le «Groupe des 5". Ils sont tous à l’origine de ce renouveau cinématographique suisse, un cinéma à contre-courant.

«Charles mort ou vif»

Le premier long métrage d’Alain Tanner, «Charles mort ou vif» (1969), marque le début du cinéma d’auteur engagé en Suisse. Il sera suivi en 1971 par «La Salamandre», un film aux accents libertaires, qui devient un film culte. Ensuite, Alain Tanner est influencé par Jean-Luc Godard.

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Dans sa filmographie très dense, on retrouve «Jonas qui aura vingt-cinq ans en l’an 2000» (1976), «Les Années lumière» (1981) ou encore «Dans la ville blanche» (1983). Il a tourné sans relâche de la fin des années 1960 jusqu’en 2004. Le Genevois a reçu de nombreux prix pour ses films à Locarno, Venise, Cannes et aux États-Unis.

Acte politique

Alain Tanner a étudié à l’Université de Genève où il a fondé un ciné club en compagnie de Claude Goretta. Les deux Genevois sont ensuite partis à Londres. Ils ont réalisé ensemble leur premier film, «Nice Time» (1957), un court métrage remarqué sur la vie des noctambules dans le Picadilly Circus londonien.

Alain Tanner a toujours considéré que faire du cinéma est un acte politique. Il a aussi prolongé son engagement au-delà du cinéma en s’impliquant notamment en faveur de la population palestinienne de Gaza.

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ATS