Constellating the Darkness

Encore un texte issu du numéro de Novembre/Décembre 2021 de la revue Analog.
Résumé : 
Paully et Pablo travaillent au site d'observations astronomiques du plateau de Chajnantor au Chili... où le second entretient une culture illégale de cannabis récréatif ! Alors que des araignées rouges viennent parasiter le plant que Pablo cultive pourtant avec un soin jaloux, des nouvelles inquiétantes proviennent des régions de plaine : une maladie inconnue se répand dans le monde, à partir des littoraux, et semble condamner l'humanité...
Comme dans Vostok, c'est aux pôles d’inaccessibilité que l'extinction de l'humanité se fait ressentir en dernier : le désert de l'Atacama au Chili est l'un des plus secs au monde et par conséquent l'un des plus inhospitaliers, ce qui lui confère dans le cadre de la pandémie à transmission aquatique dont il est question ici un évident intérêt aux yeux des derniers êtres humains.

L'éditeur du texte a jugé bon de signaler que ce récit avait été rédigé au début du mois de décembre 2019, soit donc avant l'alerte pandémique à SARS-CoV-2. Il va de soi que le lire alors même que nous ne parvenons pas à "sortir du cauchemar" (ceux qui savent, se taisent) surprend, voire dérange - mais la SF par essence est dérangeante, et après tout le récit d'extinction qui nous est fait ici semble bien au-delà de ce que nous subissons en ce moment... Toutefois, la vraisemblance de la chose est faible : un agent contaminant de type prion aussi malléable que celui décrit ici s'en prendrait sans doute aussi à d'autres êtres vivants. Enfin, la conclusion en queue de poisson ne convainc guère : les deux anachorètes qui contemplent la fin du monde, c'est d'un convenu...

On retiendra de ce texte qu'il ne mérite guère plus que d'être lu par les amateurs de fins du monde poétiques, soit donc, pas par moi.

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