La femme de lettres, Anne-Marie Garat, s’est éteinte ce mardi 26 juillet, à Paris. Une triste nouvelle communiquée par le prix Femina, dont elle était membre du jury et jadis lauréate. « Sa force morale, son courage face à la maladie nous avaient impressionnées. Grande lectrice, romancière lauréate du Femina en 1992 pour “Aden”, elle était passionnément investie dans notre jury, mettant sa curiosité, sa vive intelligence, sa générosité et sa force de conviction au service des auteurs qu'elle admirait », peut-on lire.

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La bibliographie d’Anne-Marie Garat

Anne-Marie Garat est née à Bordeaux en 1946. Avant de se lancer dans l’écriture de romans, elle enseigne le cinéma et la photographie. Au cours de sa carrière, qui débute dans les années 1980, elle publiera une trentaine d’œuvres littéraires. Qu’ils soient historiques, policiers ou sentimentaux, ses ouvrages confèrent une place importante à la mémoire et au passé. Il en va de même pour ses galeries de personnages féminins.

En 1987, elle signe « L’Insomniaque » (Flammarion), son troisième roman, qui lui vaut de remporter le Prix François-Mauriac de la région Aquitaine. S’ensuivent alors beaucoup d’autres. On pense notamment à « Aden » (Seuil), roman incontournable de sa bibliographique, récompensé par le Prix Fémina en 1992 ainsi que le Renaudot des lycéens. « Les Mal Famées », aux éditions Actes Sud – une maison qu’elle ne quittera plus –, en 2000, auréolé par le Prix Marguerite Audoux. « L’Enfant des ténèbres » (Actes Sud), reçoit celui d’Anna-de-Nouailles de l’Académie française en 2009. Enfin, « Le Grand Nord-Ouest » (Actes Sud), lui vaut le Prix Franz-Hessel en 2018. Son dernier roman ? « Humeur noire » (Actes Sud), publié en 2021.