Avec plus de 140.000 blessés en 2018 et près de 110.000 en 2020, malgré une saison clôturée prématurément pour des raisons sanitaires (source Étude Médecin-Montagne), l’accidentologie des sports d’hiver constitue une réelle pression sur les acteurs du secours en montagne.
Que l’on pratique du ski ou toute autre forme de glisse (87% des pratiquants sont des skieurs, 12% des pratiquants font du surf des neiges), voici les bons comportements a adopter sur les pistes de ski, et cela quel que soit son niveau et la difficulté des pistes.
Respect d’autrui
Le pratiquant doit se comporter de telle manière qu’il ne puisse mettre autrui en danger ou lui porter préjudice soit par son comportement, soit par son matériel.
Maîtrise de la vitesse et du comportement
Le pratiquant doit adapter sa vitesse et son comportement à ses capacités personnelles ainsi qu’aux conditions générales du terrain et du temps, à l’état de la neige et à la densité du trafic. Ne pas descendre "tout schuss" une piste en pleines vacances de février. Adapter sa vitesse à sa maîtrise.
Choix de la direction par celui qui est en amont
Le pratiquant en aval a la priorité. Le pratiquant qui se trouve en amont (du côté de la montagne) a une position qui lui permet d’anticiper et trace une trajectoire, et préserver la sécurité de toute personne qui est en aval (du côté de la vallée).
Dépassement
Il doit toujours se faire de manière assez large pour prévenir les évolutions de celui que l’on dépasse.
Au croisement des pistes ou lors d’un départ
Après un arrêt ou à un croisement de pistes, le pratiquant doit, par un examen de l’amont et de l’aval, s’assurer qu’il peut s’engager sans danger pour autrui et pour lui.
Stationnement
Le pratiquant doit éviter de stationner dans les passages étroits ou sans visibilité. En cas de chute, il doit libérer la piste le plus vite possible. Ne pas faire une pause derrière une bosse.
Respect de l’information, du balisage et de la signalisation
Le pratiquant doit tenir compte des informations sur les conditions météorologiques, sur l’état des pistes et de la neige. Il doit respecter le balisage et la signalisation.
Ne pas s'engager sur une piste fermée.
Assistance
Un pratiquant témoin ou acteur d’un accident doit prêter assistance, notamment en donnant l’alerte. En cas de besoin, et faire appel aux secouristes en alertant un technicien des remontées mécaniques ou en effectuant le numéro d’urgence unique, le 112.
Le port du casque: vivement conseillé
Le port d'équipements de sécurité tels qu'un casque et une protection dorsale qui offre une protection supplémentaire en cas de chocs, sont vivement conseillés.
D’après le Système National d’Observation de la Sécurité en Montagne, le pourcentage de pratiquants équipés d’un casque baisse avec l’âge. Pour atteindre entre 60 et 70% de port de casque sur les skieurs de 31 ans et plus. Les skieurs français se protégeant plutôt moins que les skieurs d’autres nationalités.
Les règles sont d’ailleurs différentes au-delà de nos frontières. En Italie, le port du casque est désormais obligatoire pour les moins de 18 ans. Dans certaines provinces autrichiennes c’est jusqu’à 15 ans.
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