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Philippe Adrien, l’emblématique directeur du Théâtre de la Tempête, est mort

Cette figure du théâtre contemporain, qui avait notamment mis en scène Molière, Tchekhov et Kafka, est mort mercredi, a annoncé le théâtre qu’il a longtemps dirigé.

Le Monde avec AFP

Publié le 15 septembre 2021 à 21h15, modifié le 15 septembre 2021 à 22h52

Temps de Lecture 1 min.

Le metteur en scène Philippe Adrien est mort, mercredi 15 septembre, à l’âge de 81 ans, a annoncé le Théâtre de la Tempête, qu’il a longtemps dirigé.

« L’équipe du Théâtre de la Tempête a appris avec tristesse le décès de Philippe Adrien (19 décembre 1939-15 septembre 2021), metteur en scène qui fut accueilli à partir de 1985 en résidence permanente au Théâtre de la Tempête, avant de se voir confier la direction de ce lieu emblématique de la Cartoucherie entre 1996 et 2016 », selon un communiqué du théâtre situé dans le bois de Vincennes, dans l’est de Paris.

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Avec ses auteurs de référence – Molière, Claudel et, ces dernières années, Tchekhov –, Philippe Adrien, successeur d’Antoine Vitez et fidèle d’Ariane Mnouchkine, aimait dresser un portrait de l’humanité « aussi proche des poubelles que de l’éternité ».

Goût pour une poésie dramatique

En choisissant de grands auteurs comme Brecht, Beckett ou Claudel, il révèle son goût pour une poésie dramatique aux forts accents philosophiques, religieux ou politiques. Mais il s’intéresse également aux auteurs contemporains comme Copi, Armando Llamas, Hervé Guibert ou Enzo Cormann.

Ses relations avec l’Afrique ont conduit Philippe Adrien à monter au Théâtre de la Colline Kinkali d’Arnaud Bédouet, qui reçoit, en 1997, le Molière du meilleur spectacle de création. Il aborde la question de la colonisation avec Mélédouman de Philippe Auger, puis Le Projet Conrad, adaptation de la nouvelle Un avant-poste du progrès et, en 2014, Boesman et Lena de l’auteur sud-africain Athol Fugard.

Au début des années 2000, il travaille avec Bruno Netter, acteur aveugle, et la Compagnie du troisième œil, composée de comédiens handicapés et valides, une collaboration qui a donné une résonance inédite à des œuvres comme Le Malade imaginaire de Molière en 2001 puis Le Procès de Kafka, Œdipe roi de Sophocle, Don Quichotte de Cervantès et Les Chaises de Ionesco.

Professeur au Conservatoire national supérieur d’art dramatique entre 1989 et 2003, Philippe Adrien a également mis en scène à la Comédie-Française.

Le Monde avec AFP

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