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Meghan Markle tente de gagner contre le "Daily Mail" sans procès

Meghan Markle
Meghan Markle © Backgrid USA / Bestimage
La Rédaction avec AFP

Les avocats de Meghan Marke ont plaidé mardi pour que l'ex-actrice obtienne gain de cause dans son affaire contre le Daily Mail, sans passer par un procès qui est prévu à l'automne prochain.

Le père de Meghan Markle affirme que sa fille lui a signifié "la fin" de leur relation dans une lettre au centre d'une action en justice de l'épouse du prince Harry contre la société éditrice du tabloïd Daily Mail, qui en a publié des extraits. L'ex-actrice américaine de 39 ans reproche à Associated Newspapers - qui édite le site Mail Online, le Daily Mail et sa version dominicale Mail on Sunday - d'avoir porté atteinte à sa vie privée en publiant des extraits de cette lettre manuscrite adressée en août 2018 à son père Thomas Markle, 76 ans, avec qui elle est en brouille. Ses avocats ont plaidé mardi pour qu'elle obtienne gain de cause sans passer par un procès, prévu à l'automne prochain, risquant de tourner au grand déballage. Ils ont soumis en ce sens une demande de "jugement sommaire", étudiée mardi et mercredi par la Haute Cour de Londres. 

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"Il s'agit d'une affaire très simple concernant la publication illégale d'une lettre privée", a plaidé l'avocat de la duchesse de Sussex Justin Rushbrooke au premier jour d'audience, tenue par visioconférence en raison du confinement en vigueur en Angleterre. Cette publication constitue une "violation flagrante et grave de son droit à la vie privée, et la défense n'a pas d'arguments viables". Un procès pourrait se révéler riche en détails sur la vie du couple princier formé par le petit-fils d'Elizabeth II avec l'ancienne comédienne, qui n'avait pas caché se sentir mal acceptée par la famille royale. Il pourrait jeter une nouvelle lumière sur leur retrait des fonctions royales pour déménager en Californie. 

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Selon Associated Newspapers, la série d'articles mis en cause, publiés en février 2019, étaient au contraire dans l'intérêt public et permettaient à Thomas Markle de rétablir les faits, après avoir été accusé d'insensibilité par des amis de sa fille dans le magazine américain People. Je devais me "défendre", a expliqué Thomas Markle dans une déclaration rendue publique à l'audience. La lettre, où Meghan lui demandait de ne plus s'épancher dans les médias, était "une critique envers moi", a ajouté celui qui n'avait pu assister au mariage de sa fille en raison de problèmes de santé, après avoir posé pour des photos de paparazzi rémunérées. "Elle signifiait en fait la fin de notre relation, pas une réconciliation".

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"Difficultés" familiales

Infligeant un revers à Meghan Markle, la justice avait autorisé en septembre le Mail on Sunday à appuyer sa défense sur "Finding Freedom" (Vers la liberté), une récente biographie favorable à Meghan et au prince Harry, revenant sur leur éloignement de la monarchie britannique. Les avocats d'Associated Newspapers avaient affirmé que la duchesse avait "coopéré avec les auteurs" de cet ouvrage qui fait aussi référence à la lettre pour la diffusion de laquelle ils sont poursuivis, ce qu'ils nient. Selon eux, la lettre avait été discutée avec des responsables de la communication du palais du Buckingham avant d'être envoyée et faisait partie d'une "stratégie médiatique", ayant vocation à être publiée un jour. "Cela n'a simplement aucun sens pour la demandeuse de mettre ce genre de lettre dans le domaine public", a argumenté Justin Rushbrooke mardi. "Il s'agissait des difficultés plutôt tristes d'une relation familiale, qui ne relève pas de l'intérêt du public".

Le prince Harry, 36 ans, sixième dans l'ordre de succession à la couronne britannique, a dénoncé à de multiples reprises la pression des médias sur son couple et en a fait la raison principale de sa mise en retrait de la famille royale, annoncée en janvier 2020 et effective depuis début avril. Harry, dont la mère Diana est morte poursuivie par des paparazzis en 1997 à Paris, a également engagé des poursuites judiciaires contre des tabloïds britanniques, notamment pour des piratages téléphoniques présumés. 

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Depuis leur installation en Californie, Meghan Markle et son mari ont conclu plusieurs contrats avec des plateformes de contenus , dont Netflix. Des critiques leur ont reproché de chercher à tirer profit de leur appartenance à la famille royale et de leur célébrité tout en refusant d'en assumer les aspects protocolaires. Le couple a lui mis en avant sa volonté d’œuvrer pour des causes humanitaires via une nouvelle fondation.

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