Safran : le nouveau patron va devoir piloter sans visibilité Contenu réservé aux abonnés
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Le nouveau directeur général du groupe Safran, Olivier Andriès, qui a succédé le 1er janvier à Philippe Petitcolin, va devoir faire face à une crise longue dans l'aéronautique civile et gagner les paris d'avenir engagés dans le spatial et la défense.
Par Bruno Trévidic, Anne Bauer
Chez Safran plus qu'ailleurs, c'est une année pleine d'incertitudes qui commence, avec l'arrivée aux commandes d'Oliver Andriès. Le nouveau directeur général, qui a succédé le 1er janvier dernier à Philippe Petitcolin à la tête du groupe d'aéronautique et de défense, a beau avoir longuement préparé sa prise de fonction et connaître parfaitement la maison, cette passation de pouvoir intervient au coeur de la pire tempête qu'aient jamais connu Safran et l'aéronautique, après deux décennies de croissance interrompue. Et si Oliver Andriès hérite d'un groupe particulièrement robuste, qui devrait rester bénéficiaire en 2020 malgré la chute de 35 % de son chiffre d'affaires grâce aux mesures d'économies prises par son prédécesseur, la sortie de crise reste lointaine et les défis à relever sont de taille.
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