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HommageCaroline Cellier s’en va discrètement

Caroline Cellier vient de nous quitter.

On se souvient de son désarroi dans «Femmes de personne», de son regard hautain dans «L’année des méduses», de son attitude soupçonneuse dans «Poulet au vinaigre». Très discrète ces dernières années, la comédienne Caroline Cellier aura surtout marqué le cinéma français des années 70 et 80. Certes, elle fut souvent cantonnée à des rôles secondaires, mais celle qui fut à la ville l’épouse de Jean Poiret y excellait.

Née en 1945 à Montpellier, elle suit des cours d’art dramatique à l’âge de 18 ans et débute sur scène dans la foulée. Le public la découvrira surtout dans des drames, plus rarement dans des comédies, même si elle apparaît dans «L’emmerdeur», aux côtés de Brel et Ventura. Dans «Poker» de Catherine Corsini, elle partage l’affiche avec Pierre Arditi. Le film est ténébreux et plutôt tenu mais ne rencontre pas le succès escompté. Il va néanmoins donner une certaine orientation à la suite de la carrière de l’actrice, qui semble choisir ses rôles avec une saine intelligence. Elle est délirante dans «Charlie Dingo» de Gilles Béhat. Irrévérencieuse dans «Vent de panique» de Bernard Stora, tout cela en 1987. On la reverra une dizaine de fois, notamment dans «Didier» de Chabat.

C’est son fils Nicolas Poiret qui a communiqué sur Instagram le décès de sa mère, survenu le 15 décembre suite à une longue maladie.