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Mort de Philippe Clair, réalisateur de comédies populaires

Acteur puis réalisateur, Philippe Clair a signé des films qui ont marqué les années 1970-1980 et le genre des nanars.

Le Monde avec AFP

Publié le 29 novembre 2020 à 14h42, modifié le 29 novembre 2020 à 15h12

Temps de Lecture 2 min.

Réalisateur de films-cultes tendance nanar, comme Plus beau que moi tu meurs, avec Aldo Maccione, grand succès au box-office dans les années 1980, Philippe Clair est mort samedi 28 novembre, à l’âge de 90 ans. « Nous vous informons de la disparition hier [samedi] de Philippe Clair, producteur auteur, réalisateur et comédien de nombreux films de comédies populaires des années 80 », a annoncé dimanche son avocat, Me Gérald Bigle, dans un communiqué de presse, à la demande de la famille du défunt.

Le Führer en folie, avec Alice Sapritch, La Grande Java, avec les Charlots, Rodriguez au pays des merguez, Plus beau que moi tu meurs, Si tu vas à Rio… tu meurs, avec l’Italien rouleur de mécaniques Aldo Maccione, ou encore Par où t’es rentré ? On t’a pas vu sortir, avec la star américaine Jerry Lewis… Autant de films signés Philippe Clair, qui ont marqué les années 1970-1980 et le genre des nanars.

« S’il ne fut pas le plus prolifique des réalisateurs français de nanars comiques, son nom reste, autant que ceux de Max Pécas ou Richard Balducci, un symbole de la grande époque du rire gras », affirme le site spécialisé Nanarland, qui le qualifie de « roi du comique couscous-merguez ».

Son duo avec Aldo Maccione aux sommets

Acteur d’abord, né Prosper Bensoussan en 1930 au Maroc, Philippe Clair se forme à Paris, au cours de René Simon, qui lui trouve son pseudonyme. Il passe à la réalisation en 1964 avec Déclic et des claques, une comédie avec Annie Girardot.

Après une pause, il revient à la réalisation dans les années 1970 avec La Grande Java, où il fait connaître la troupe des Charlots, avant de faire la rencontre avec Aldo Maccione avec qui il va collaborer à de nombreuses reprises. Le duo atteindra des sommets d’absurde et au box-office, avec Plus beau que moi, tu meurs, film préféré d’un certain Zinédine Zidane, 3 millions d’entrées en 1982.

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Après L’Aventure extraordinaire d’un papa peu ordinaire » (1989), son 16e film et le seul à la tonalité dramatique, Philippe Clair cesse de réaliser. Le film fut « un bide » qui le grilla dans le milieu du cinéma, confia-t-il des années plus tard.

En 2018, il publie un livre d’entretiens, où il revient sur sa carrière et le mépris d’une partie de la critique à son encontre. Une pétition lancée par un fan circula en ligne en 2019 pour que ses films sortent en DVD. Philippe Clair est le père du comédien Esteban, aussi connu à la scène sous le nom de David Boring, au sein du groupe Naive New Beaters.

Le Monde avec AFP

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