La compagnie aérienne Alaska Airlines va porter à 22 le nombre d’Airbus A320 sortis de flotte, ce que certains interprètent comme un prochain retour au tout-Boeing. Avec qui elle serait en négociations pour une commande supplémentaire de 737 MAX.

Basée à l’aéroport de Seattle-Tacoma, la compagnie américaine opère actuellement 49 Airbus A320, dix A319 et dix A321neo, tous hérités de Virgin America qu’elle a rachetée il y a trois ans. Après avoir annoncé en mai le départ des dix A319 et de deux A320 non reconfigurés, Alaska Airlines a confirmé le 8 octobre 2020 que la sortie de flotte des dix A320 qu’elle possède en propre (vieux de 4,3 à 5,3 ans ; tous les autres sont loués) allait arriver « plus tôt que prévu » – sans mentionner de date.

Leur valeur comptable « n’est plus recouvrable », précise un communiqué aux autorités boursières, leur retrait accéléré devant entraîner une charge de dépréciation de 115 à 125 millions de dollars ; neuf ont été retirés du service en avril pour cause de pandémie de Covid-19. Le sort des trente A320neo figurant dans son carnet de commandes n’est pas mentionné.

Le futur membre de l’alliance Oneworld opère d’autre part 166 monocouloirs Boeing, et a commandé 37 737 MAX 9 qui auraient du entrer en service depuis juillet 2019 (des livraisons reportées après l’immobilisation de tous les monocouloirs remotorisés suite à deux crashes ayant fait 346 victimes).

Depuis jeudi, la presse locale bruisse de rumeurs concernant des négociations en cours sur une commande supplémentaire, sans détail sur le nombre ou le type d’avions espérés. Ni Alaska Airlines ni Boeing n’ont bien sûr commenté cette information, aucun contrat ne devant apparemment être signé avec la recertification du 737 MAX – espérée désormais pour la fin novembre aux Etats-Unis.

Alaska Airlines : moins d’A320 mais plus de 737 MAX ? 1 Air Journal

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