La vente d'Aubert & Duval alerte le ministère de la Défense Contenu réservé aux abonnés
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Le projet de cession de la filiale d'Eramet spécialisée dans les alliages complexes pour les sous-marins nucléaires et les Rafales est « suivi au plus haut niveau de l'Etat », déclare le cabinet de Florence Parly. Alors que les négociations avec Safran ne sont pas finalisées, le rapprochement avec un concurrent étranger, européen ou américain, reste une option ouverte.
Par Anne Drif, Anne Bauer
C'est le scénario dont l'exécutif ne veut plus entendre parler. Après les cessions de pépites du secteur de la défense comme Souriau, HGH, Latécoère et cet été l'expert en optronique Photonis, l'Etat ne veut plus se voir reprocher de céder aux appétits d'acquéreurs étrangers dans des secteurs stratégiques. Encore moins quand il en est actionnaire.
L'avenir des alliages spéciaux Aubert & Duval - un fournisseur de l'aéronautique mais aussi des sous-marins nucléaires, des Rafales ou des missiles -, est suivi « au plus haut niveau de l'Etat », affirme ainsi le cabinet de la ministre Florence Parly.
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