L'aéronautique chinoise en embuscade Contenu réservé aux abonnés
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Les difficultés de Boeing et Airbus pourraient profiter à l'industrie aéronautique chinoise. Mais à condition qu'elle parvienne à surmonter ses propres difficultés, ce qui n'est pas gagné.
Par Bruno Trévidic
En chinois, le mot « crise » est composé de deux caractères accolés, l'un signifiant « danger » et l'autre « opportunité ». Le tout définit assez bien la crise actuelle du point de vue de l'industrie aéronautique chinoise, qui présente à la fois un risque pour l'avenir de ses programmes civils et une occasion de réduire l'écart avec Boeing et Airbus.
Pour l'heure, les réalisations chinoises dans l'aviation commerciale se limitent à un jet régional, l'ARJ21 de Comac , qui vole sur quelques lignes intérieures depuis 2016, ainsi qu'un équivalent de l'Airbus A320, le C919 de Comac , qui en est encore aux vols d'essai. Un projet de gros-porteur long-courrier, le CR929, est également en phase de développement, en partenariat avec les Russes. Mais avant la crise, aucun de ses programmes n'était perçu comme une menace réelle pour les avionneurs occidentaux.
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