Lors d’un Comité Social et Economique  (CSE) qui s’est tenu vendredi 31 juillet à Nantes, la direction de Hop a entériné le plan de sauvetage, qui passera par la perte de 1019 postes.

On en sait davantage désormais sur ce plan social alors que 300 employés ont effectué un baroud d’honneur en manifestant vendredi à Nantes contre celui-là. Il est aujourd’hui envisagé la fermeture de toutes les bases hors Paris CDG et Lyon Saint-Exupéry et la suppression de 1019 postes d’ici 2023. Dans le détail, ce sont 317 postes de pilotes et copilotes, 286 d’hôtesses et stewards et 404 postes d’employés au sol.

Le site de Morlaix, 270 emplois,  sera durement touché puisqu’il fermera. Au siège de Nantes dont la base fermera également, on évoque 60 postes supprimés sur 197. Finalement, ne resteront que deux bases actives, Paris CDG et Lyon, que pilotes et hôtesses de l’air pourront rejoindre s’ils n’intègrent pas le plan de départs volontaires (PDV) d’Air France (7580 suppressions de postes prévues d’ici fin 2022 au total). Si le PDV s’avère insuffisant, la compagnie procédera à des licenciements secs. HOP devrait voir sa flotte réduite à 32 appareils. Un second CSE, fixé au 12 août, devrait apporter d’autres précisions.

Hop Air France : plus de 1000 emplois supprimés 1 Air Journal

©Aéroport de Lille