L’Etat français continuera de soutenir sans “aucune ambiguïtéAir France, n’excluant pas si besoin une montée au capital, a déclaré ce matin sur la chaîne LCI la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, au lendemain des résultats catastrophiques annoncés par le groupe aérien Air France-KLM.

Il n’y a aucune ambiguïté, l’Etat sera au rendez-vous parce que nous estimons qu’avoir une compagnie nationale c’est un élément important de notre souveraineté“, a affirmé sur LCI la ministre. Et d’ajouter : “S’il faut remonter au capital, on le fera!

Déjà hier, à l’annonce des pertes financières du groupe aérien au deuxième trimestre lors du pic de la pandémie de coronavirus, Agnès Pannier-Runacher a estimé sur Sud Radio que la compagnie française était “au bord du gouffre” et que les aides publiques étaient justifiées. Le gouvernement français avait annoncé au mois de mai qu’il débloquerait 7 milliards d’euros, et le gouvernement néerlandais 3,4 milliards, pour venir en aide au groupe aérien franco-néerlandais.

La ministre déléguée a toutefois exhorté la direction d’Air France à favoriser les départs volontaires. “Un plan social réussi est effectivement un plan social où il n’y a pas de départs contraints“, a-t-elle expliqué.

En effet, ce matin débute un CSE extraordinaire au siège de la filiale HOP! à Nantes où les dirigeants d’Air France devaient détailler aux représentants des salariés un plan de départs volontaires qui prévoit la suppression de près de la moitié des 2.420 emplois au sein la compagnie régionale.

L'Etat français continuera de soutenir sans "aucune ambiguïté" Air France 1 Air Journal

©HOP