«Il ne peut pas rester au groupe, c'est clair.» L'avis de cette figure de LREM à l'Assemblée sur Stéphane Trompille est tranché : le député de l'Ain doit être sanctionné politiquement après l'avoir été judiciairement. Comme le rapporte le Progrès, le conseil de prud'hommes de Bourg-en-Bresse a en effet condamné l'élu lundi pour des faits de harcèlement sexuel sur l'une de ses anciennes collaboratrices parlementaires. Trompille, qui a annoncé faire appel de cette décision, était assigné pour licenciement abusif par deux ex-collaborateurs, dont l'une lui reproche des messages à connotation sexuelle.
«Le groupe n’a pas à intervenir»
Le ténor du groupe cité plus haut compte bien évoquer le sujet en haut lieu en interne : «Clairement, moi ça va me poser un petit problème.» Une autre abonde dans le sens d'une exclusion : «Normalement, la "jurisprudence" est limpide en la matière…» Et un troisième de renvoyer à la réunion du bureau du groupe, qui a lieu mercredi et où le sujet pourrait être évoqué.
Mais ils ont sans doute été déçus dans un premier temps. L'entourage du