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La peintre américaine Susan Rothenberg est morte

Avec ses grands chevaux roses ou blancs peints sur de grands formats, elle a célébré la nature retrouvée. L’étrangeté provocatrice de ses œuvres lui a valu une réputation de scandale et un succès international. Elle s’est éteinte, lundi 18 mai, à l’âge de 75 ans.

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Publié le 21 mai 2020 à 12h24

Temps de Lecture 4 min.

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La peintre Susan Rothenberg, en 2004, à la galerie Sperone Westwater à New York.

C’est en visitant régulièrement l’Albright-Knox Museum de Buffalo (Etat de New York), ville où elle est née le 29 janvier 1945, que Susan Rothenberg s’initie aux arts. Elle suit ses études à l’université Cornell, dont elle est diplômée en 1967, passe ensuite très brièvement – deux semaines – par la Corcoran School of the Arts and Design de Washington, puis se fixe à New York. Elle y travaille d’abord avec la performeuse, cinéaste et vidéaste Joan Jonas et rencontre à cette occasion son premier mari, le sculpteur George Trakas. Elle est morte, lundi 18 mai, à Galisteo (Nouveau-Mexique), à l’âge de 75 ans,

Survient au début des années 1970 un événement décisif pour elle et qui a exercé une influence considérable sur la création contemporaine : Rothenberg commence à peindre des chevaux. Cette décision va à rebours des idées reçues dans le monde artistique new-yorkais d’alors. Les formes et les doctrines des artistes minimalistes et conceptuels sont hostiles au médium pictural, tenu pour désuet, et, à plus forte raison, ennemis résolus de la figuration.

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