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Doug Sanders, champion américain du golf dans les années 1960, est décédé

L’ancien champion de golf américain Doug Sanders est décédé dimanche à l’âge de 86 ans à Houston (Texas). Il fut l’une des personnalités les plus flamboyantes du circuit PGA dans les années 1960.

Doug Sanders, ici en 2015, est décédé ce dimanche. L’ancien champion américain de golf était âgé de 86 ans.
Doug Sanders, ici en 2015, est décédé ce dimanche. L’ancien champion américain de golf était âgé de 86 ans. | REUTERS
  • Doug Sanders, ici en 2015, est décédé ce dimanche. L’ancien champion américain de golf était âgé de 86 ans.
    Doug Sanders, ici en 2015, est décédé ce dimanche. L’ancien champion américain de golf était âgé de 86 ans. | REUTERS

Doug Sanders est décédé, dimanche, de mort naturelle à Houston (Texas, États-Unis). L’ancien champion du golf américain avait 86 ans. Au cours de sa longue carrière, Sanders a remporté 20 titres sur le circuit professionnel dont l’Open du Canada en 1956. Il a terminé deuxième dans quatre tournois majeurs, dont un Open de Grande-Bretagne 1970 resté légendaire chez les fans de golf.

Un mano a mano légendaire contre Jack Nicklaus

Arrivé au green final sur le parcours de St Andrews, Sanders n’avait qu’un putt de trois pieds (0,9 mètre) à faire pour battre son compatriote Jack Nicklaus et remporter le titre. Mais il l’avait manqué. Un parcours en 18 trous organisé le lendemain pour départager les deux Américains avait abouti à la victoire de Nicklaus.

Doug Sanders regrettait un peu la célébrité de cet épisode. J’ai manqué un putt de 30 pouces sur le dernier green qui m’aurait donné le British Open 1970. Tout le monde ne veut parler que de ça, déclarait-il.

J’ai gagné 20 fois sur le circuit PGA, disait-il, mais c’est de ce putt dont tout le monde se souvient. Qu’est-ce que je peux dire ? Moi aussi, je me souviens surtout de ça !.

Surnommé le « Paon des fairways » pour son élégance

Outre ses nombreux titres, Doug Sanders était réputé dans le monde du golf pour ses tenues vestimentaires particulièrement élégantes, qui lui avaient valu le surnom de Paon des fairways. Le magazine Esquire l’avait classé aux États-Unis dans sa liste des Dix sportifs les mieux habillés

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