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Coronavirus: mort en exil de Mahmoud Jibril

Mahmoud Jibril en mai 2018. Aidan Lewis/REUTERS

L’âme de la révolution libyenne de 2011 est mort dimanche au Caire du Covid-19.

Il a marqué l’histoire de son pays. En mars 2011, il avait réussi à convaincre Nicolas Sarkozy puis la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, d’intervenir en Libye. Mahmoud Jibril, numéro 2 du Conseil national de transition (CNT), est mort dimanche du coronavirus à presque 68 ans. Il était une figure de cette Libye de l’après-Kadhafi porteuse de tant d’espoirs.

Né en 1952 à Benghazi, où s’est déclenchée la révolution, Mahmoud Jibril était rapidement devenu le VRP des «thouwars» (révolutionnaires), parcourant les capitales pour convaincre la communauté internationale d’apporter son soutien à l’insurrection. Nicolas Sarkozy avait été le premier à reconnaître le CNT ce 10 mars 2011 après leur rencontre à l’Élysée.

Jusqu’à la mort du « Guide » libyen et la fin des combats, en octobre 2011, il a occupé le poste de président du Conseil exécutif et responsable des Affaires internationales

Quatre jours plus tard, c’est une discussion, à Paris, entre Mahmoud Jibril et Hillary Clinton, qui faisait tomber les États-Unis dans le camp des interventionnistes. Le 19 mars, l’opération militaire contre Mouammar Kadhafi débutait. Jusqu’à la mort du «Guide» libyen et la…

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16 commentaires
  • lehcim10

    le

    Elle est belle , la Révolution libyenne , aussi belle et réussie que la révolution irakienne et la révolution syrienne . Notre système démocratique , ça ne s'impose pas et ça n'est pas exportable. . La disparition de dirigeants respectés dans un pays de tradition tribale , c'est la guerre civile et le chaos.

  • legabian

    le

    Il y en a bien qui vont nous sortir que c’est Nicolas Sarkozy qui élimine les témoins...

  • PASCAL RENDU- MOSCOU

    le

    L'article nous ferait presque croire que la révolution Libyenne vient de la population.
    La Libye à été déstabilisé par des Services étrangers ce qui a provoqué la réaction prévisible du dictateur (qui a été amplifié) qui a servi de prétexte à la guerre.
    Bhl qui se disait ami de H.Clinton a été un catalyseur essentiel.
    Alain Juillet ex boss de la Dst ne dit-il pas que BHL a enmené à l'Élysée des hommes qui se sont avérés être des djihadistes?
    Ce Monsieur Jibril qui a eu un gros poste officiel sous Khadafi a pu mesurer l'étendue inouïe de son erreur politique.
    Mais à sa décharge, il n'était qu'un pion dans l'échiquier.
    Pascal Rendu Présidentielle 2022

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