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«SOS Enfants de chez nous a vraiment été une aide précieuse»: une maman valaisanne témoigne

En cette journée de récolte de dons pour SOS Enfants de chez nous, Sophie* a accepté de témoigner de l’aide reçue par l’association. Elle raconte comment elle s’est retrouvée dans les soucis financiers après sa séparation. Pour vos dons, un seul numéro: 027 327 20 31.

11 déc. 2019, 05:30
Sophie* a reçu l’aide de l’association valaisanne pour permettre à sa fille de continuer la boxe et acheter les fournitures scolaires à son fils.

Elle ouvre la porte, inquiète. En ce jour de récolte de fonds pour SOS Enfants de chez nous, Sophie* (41 ans), maman de deux enfants de 14 et 11 ans, tient cependant à témoigner de l’aide reçue par l’association valaisanne.

«Ce don est arrivé à un moment très difficile de ma vie. Grâce à cela, j’ai pu financer des loisirs pour mes enfants. Cela a été un tel soulagement. J’aimerais que tout le monde sache le bien que fait SOS Enfants de chez nous concrètement», s’exclame la quadragénaire du Valais central.

Elle a pu payer les cours de boxe, un camp de sport et des fournitures scolaires pour ses deux enfants quand sa situation financière était critique. «Chaque centime comptait, mais je ne voulais pas que mes enfants doivent arrêter leurs activités alors qu’ils devaient déjà subir les souffrances à la suite de ma séparation avec mon mari», explique Sophie.

Un numéro à composer ce mercredi

027 327 20 31: c’est le numéro de téléphone à composer ce mercredi de 6 à 21 heures pour vos promesses de dons à SOS Enfants de chez nous.

Chaque franc récolté sera redistribué à des enfants valaisans qui en ont besoin.

 

Une situation qui a vite dégénéré

Une manière aussi pour la quadragénaire de montrer que «tout peut basculer très vite». Sa vie a été bouleversée en 2017. Sophie et son mari décident de se séparer. «En plus de la tristesse que cela implique après quinze ans de vie commune, je me suis vite rendu compte de l’impact de la rupture sur le budget familial, même si la situation financière était déjà un peu tendue les derniers temps.» Après avoir quitté la maison familiale, son époux peine à s’acquitter des pensions alimentaires. «Pendant plusieurs mois, je n’ai pas pu compter là-dessus. Mais les factures, elles, n’attendent pas.» 

 

Demander de l’aide est difficile. J’ai toujours une sorte de culpabilité, car on a un toit sur la tête. Il y a des gens dans des situations bien pires.
 

Après six mois, Sophie se retrouve envahie sous une montagne de paiements à effectuer. «Il y a eu des imprévus, comme la chaudière qui a cassé. Un mois, j’ai eu 5000 francs de factures à régler d’un coup! Je n’avais pas cet argent. Cela a été la panique.» Sophie n’ose pas demander de l’aide. «C’est une démarche difficile et en plus, j’ai toujours une sorte de culpabilité, parce qu’on a un toit sur la tête. Il y a des gens dans des situations bien pires.»

Honte de devoir demander de l’aide

Elle est alors obligée de fixer des priorités. «Clairement, je n’arrivais pas à payer les cours de boxe de 600 à 700 francs pour ma fille par exemple.» L’une de ses amies effectue la demande pour elle auprès de SOS Enfants de chez nous. «C’était compliqué pour moi de le faire. Je n’osais pas, j’avais un peu honte de devoir demander.»

Sophie reçoit rapidement un montant lui permettant de financer les activités de ses enfants. «Je me suis sentie entendue, comprise, sans que je doive remplir mille et un papiers. Cette approche de confiance m’a beaucoup touchée. Et puis, voir mes enfants heureux m’a fait tellement de bien.»

Elle ajoute que l’aide ponctuelle lui a redonné du courage. Même si Sophie continue à vivre au jour le jour. «J’ai tout le temps une épée de Damoclès sur la tête. Je prie pour que ma voiture ne lâche pas par exemple.» Elle calcule chaque achat pour pouvoir tenir le budget. Impossible aussi pour elle de mettre de l’argent de côté. Mais, pour l’instant, elle se dit soulagée d’avoir évité de se retrouver en poursuite. «J’ai pris l’habitude de payer en plusieurs mensualités pour les gros montants. Je m’acquitte de toutes les factures, même si cela prend parfois du temps.»

 

Je reste optimiste. J’entrevois des possibilités dans mon travail où je suis employée à 70%. Je me suis aussi promis de penser un peu plus à moi et d’arrêter de culpabiliser sans arrêt.

 

Calculer chaque achat

La Valaisanne a également diminué les dépenses dans tous les domaines possibles. Elle a par exemple arrêté de fumer. «Je consommais un paquet par jour; cela représentait 300 francs par mois pour la cigarette. Je me suis dit que là, je pouvais faire quelque chose. En plus, c’est bénéfique pour ma santé», sourit-elle. Elle a aussi fait un trait sur les voyages, l’une de ses passions, et sur les sorties entre copines.

«C’est clair que je perds un peu de vie sociale. Au début, c’était dur de devoir dire non à mes amies; je n’avais jamais eu à me poser ce genre de questions avant. Mais je sais ce que cela impliquerait sur notre budget et je veux priver mes enfants de rien», confie Sophie, en reconnaissant parfois s’oublier pour privilégier sa fille et son fils. «Je me suis refermée, c’est vrai, alors que cela ne me ressemble pas.» 

Sophie veut cependant faire confiance à la vie. «Je reste optimiste. J’entrevois des possibilités dans mon travail où je suis employée à 70%. Je me suis aussi promis de penser un peu plus à moi et d’arrêter de culpabiliser sans arrêt», souligne-t-elle, l’air serein. 

Aujourd’hui, elle sera l’une des bénévoles à répondre par téléphone aux personnes faisant un don lors de la journée de récolte 2019 de SOS Enfants de chez nous. «C’est ma manière de remercier l’association pour sa précieuse aide.»


* Prénom d’emprunt

2000 enfants aidés chaque année en Valais

L’association SOS Enfants de chez nous est active en Valais depuis plus de vingt-six ans. Elle ne fonctionne qu’avec des bénévoles. C’est lors de la journée de promesses de dons en décembre qu’elle récolte la grande majorité de l’argent redistribué aux petits Valaisans pendant l’année.

  • 15 000 enfants valaisans ont reçu l’aide de l’association depuis 2011
  • 1983: c’est le nombre d’enfants aidés en 2018. Un chiffre constant. Chaque année, près de 2000 enfants reçoivent de l’aide
  • 1135: le nombre de familles aidées en 2018
  • 316 068 francs: le total des promesses de dons faites lors de la journée de SOS Enfants de chez nous en 2018
  • 30 bénévoles sont mobilisés pour cette journée de récolte de dons
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