Wall Street termine en petite baisse en attendant des avancées concrètes sur le commerce

Wall Street a clôturé légèrement dans le rouge mardi, sur la défensive en attendant plus d'informations concrètes sur les négociations commerciales entre Washington et Pékin.

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Wall Street termine en petite baisse en attendant des avancées concrètes sur le commerce
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Wall Street a clôturé légèrement dans le rouge mardi, sur la défensive en attendant plus d'informations concrètes sur les négociations commerciales entre Washington et Pékin.

Son indice vedette, le Dow Jones, a reculé de 0,10% à 27.881,72 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a perdu 0,07% à 8.616,18 points et l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,11% à 3.132,52 points.

"De tous les événements prévus dans la semaine, les deux plus importants sont l'imposition prévue dimanche par Washington d'une nouvelle salve de taxes à l'importation sur les produits chinois (...) et les élections législatives anticipées au Royaume-Uni", a souligné Art Hogan de National Holdings.

Selon les derniers sondages, les conservateurs britanniques semblent avoir à cet égard un avantage solide ce qui devrait, aux yeux des acteurs du marché, permettre de sortir enfin de l'incertitude sur le Brexit.

L'incertitude reste en revanche très grande sur le front des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis.

Le Wall Street Journal, citant "des responsables des deux parties", a rapporté avant l'ouverture de la Bourse de New York que les Etats-Unis pourraient reporter l'imposition des droits de douane supplémentaires, actuellement prévue pour le 15 décembre et devant frapper quelque 160 milliards de dollars de biens chinois.

Mais le principal conseiller économique de la Maison Blanche Larry Kudlow "a par la suite affirmé que les tarifs étaient encore complètement en discussion, nous ramenant à une confusion totale sur le sujet", a relevé M. Hogan.

"C'est sans cesse parole contre parole et il est impossible de naviguer correctement dans cet environnement", a estimé le spécialiste. "C'est sans doute pourquoi les investisseurs ont décidé de ne rien prendre pour argent comptant et d'attendre de voir ce qui va effectivement se passer."

Livraisons de Boeing en berne

Des représentants des gouvernements des Etats-Unis, du Canada et du Mexique ont par ailleurs apposé mardi leurs signatures au bas de l'accord final de libre-échange nord-américain, dont les amendements ont été discutés pendant un an.

Mais le texte ne sera pas ratifié par le Congrès américain avant début 2020, a affirmé le chef de la majorité républicaine au Sénat.

La Banque centrale américaine (Fed) a pour sa part entamé une réunion monétaire de deux jours à l'issue de laquelle elle devrait mercredi laisser les taux d'intérêt inchangés après trois baisses consécutives cette année.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine montait vers 21H30 GMT à 1,838% contre 1,819% à la clôture lundi.

Boeing, qui a annoncé mardi avoir livré à ses clients 345 avions de ligne à fin novembre, soit moins de la moitié du nombre d'appareils remis aux compagnies aériennes un an plus tôt, a reculé de 0,94%. Le constructeur aéronautique pâtit des déboires du 737 MAX.

La banque Morgan Stanley, qui s'est vu infliger une amende de 20 millions d'euros par le gendarme boursier français pour "avoir manipulé le cours" de la dette française en 2015 en pleine crise grecque, s'est apprécié de 0,14%.

Le groupe de sécurité informatique NortonLifeLock est monté de 3,46% alors que, selon le Wall Street Journal, le groupe a attiré l'attention de plusieurs acheteurs dont son concurrent McAfee.

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