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Valais: une nouvelle unité créée à Martigny pour démystifier les soins par électrochocs

Une unité d’électroconvulsivothérapie a ouvert ses portes à l’hôpital de Martigny pour mieux soigner les dépressions sévères et les troubles bipolaires. Une vingtaine de patients ont déjà été pris en charge, avec de bons résultats.

06 déc. 2019, 23:00 / Màj. le 10 déc. 2019 à 12:00
Le Dr Sacha Celik dans l'une des deux salles de la nouvelle unité d’électroconvulsivothérapie qui a trouvé place au rez-de-chaussée de l'hôpital de Martigny.

En dépression depuis de nombreux mois, cette Valaisanne peut témoigner des bienfaits des soins qui lui ont été prodigués dans la nouvelle unité d’électroconvulsivothérapie (ECT) de Martigny. Hospitalisée durant plusieurs semaines à l’hôpital de Malévoz, cette patiente dit clairement «avoir retrouvé un état de stabilité et de bien-être non ressenti depuis bien longtemps». Cela à l’issue d’un traitement par ECT d’une dizaine de séances.

Pour faire oublier «Vol au-dessus d’un nid de coucou»

«L’histoire de ce traitement créé en 1938 a été pour le moins mouvementée, en raison notamment de certaines dérives.» Psychiatre au Centre hospitalier du Valais romand (CHVR) depuis une dizaine d’années, le Docteur Sacha Celik comprend que l’ouverture de cette unité ECT à Martigny ait pu susciter quelques interrogations. Les scènes impressionnantes du film «Vol au-dessus d’un nid de coucou» avec un Jack Nicholson lobotomisé font partie de la mémoire collective. «A nous de rassurer le public...

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