Pour ses phytos, l'agriculture bio et HVE se met aux drones
Les exploitations agricoles biologiques ou certifiées haute valeur environnementale peuvent désormais recourir à des drones pour pulvériser des produits phytosanitaires sur les parcelles présentant une pente supérieure ou égale à 30%. Cette expérimentation visant "à déterminer les bénéfices liés à l’utilisation de drones pour limiter les risques d’accidents du travail" court jusqu’au 30 octobre 2021.
A cette date, les rapports d’évaluation des essais devront être transmis au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, qui les transmettra à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Les substances perturbant le système endocrinien, persistantes, bioaccumulables ou toxiques sont interdites. Les drones devront être utilisés hors agglomération et à plus de 150 mètres d’un rassemblement de personnes.
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Depuis une directive européenne de 2009, les États membres veillent à ce que la pulvérisation aérienne (par aéronef) des pesticides soit interdite, sauf en cas de dérogations ponctuelles (pour la vigne, le maïs, le riz, la banane, et pour les organismes nuisibles, ainsi qu’en cas d’urgence).