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DiplomatieWashington va régler une partie de sa dette à l'ONU

Washington devait pour le budget de fonctionnement de l'organisation 1,055 milliard de dollars dont 674 millions pour 2019 et 381 millions d'arriérés pour des années précédentes.

Les États-Unis «paieront la majeure partie» de leurs dettes de 2019 «avant la fin de cette année» à l'ONU, a assuré vendredi une haute responsable diplomatique américaine. Washington doit plus de trois milliards de dollars à l'organisation.

Les contributions qui seront versées concernent les budgets «actuels» de fonctionnement de l'ONU et des opérations de paix, a ajouté l'ambassadrice Cherith Norman Chalet, responsable pour la mission américaine de la gestion et des réformes des Nations unies, lors d'une réunion de la 5e commission de l'assemblée générale, qui a les budgets onusiens dans ses attributions.

Elle n'a pas donné de précisions sur les arriérés qu'accumulent les États-Unis depuis plusieurs années, notamment depuis 2017 pour l'enveloppe des opérations de paix après la décision du président américain Donald Trump de ne plus payer que 25% de ces crédits contre 28% auparavant.

Sept gros débiteurs

Jusqu'au début de la semaine, selon des documents de l'ONU, Washington devait pour le budget de fonctionnement de l'organisation 1,055 milliard de dollars dont 674 millions pour 2019 et 381 millions d'arriérés pour des années précédentes. Pour les opérations de paix, les États-Unis étaient débiteurs de 2,378 milliards de dollars.

«Nous avons récemment déboursé 180 millions de dollars et nous ferons dans les semaines à venir un versement supplémentaire de 96 millions de dollars», a précisé Cherith Norman Chalet. «D'autres versements interviendront en novembre», a-t-elle aussi promis.

L'organisation fait actuellement face à sa crise de liquidité. Son secrétaire général António Guterres a averti la semaine dernière qu'il manquait 1,387 milliard de dollars au secrétariat pour boucler l'année et rémunérer ses 37'000 employés dans le monde. Sept pays débiteurs représentent à eux seuls 90% de ce trou. Outre les États-Unis, il s'agit du Brésil, de l'Argentine, du Mexique, de l'Iran, d'Israël et du Venezuela.

ats