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Les hôtels Seiler de Zermatt repris

La gestion du Mont Cervin Palace et l'hôtel Monte Rosa passe en mains du groupe Aevis Victoria, déjà propriétaire de l'hôtel Crans-Ambassador à Crans-Montana et de la Clinique de Valère à Sion.

17 oct. 2019, 09:52
/ Màj. le 17 oct. 2019 à 18:01
Le Mont Cervin Palace change de mains.

La gestion des hôtels Seiler de Zermatt, dont l’histoire commence en 1855, changent de mains. Le Mont Cervin Palace, un 5 étoiles, et le boutique hôtel 4 étoiles Monte Rosa ont été intégrés dans le groupe Aevis Victoria, annonce ce dernier dans un communiqué.

La société qui chapeaute les deux hôtels Seiler, Seiler & Partenaires Holding, est une SA au capital de 18 millions de francs. Aevis Victoria a racheté 98,75% de ce capital, après avoir lancé une offre publique d’achat.

Inclus dans un groupe gérant 780 chambres

Ces deux établissements haut de gamme situés au centre de la station de Zermatt comptent 191 chambres et regroupent aussi sept restaurants.

Le nouveau patron, Aevis Victoria, est un groupe qui comprend plusieurs entités, dont un secteur appelé Swiss Medical Network qui regroupe plusieurs hôpitaux privés, dont la Clinique de Valère à Sion, ainsi qu’une chaîne hôtelière qui exploite désormais six palaces et hôtels de luxe en Suisse, dont l’hôtel Crans-Ambassador à Crans-Montana.

Avec l’intégration des deux hôtels zermattois, le groupe Aevis Victoria gèrera 780 chambres, ce qui va générer un chiffre d’affaires dans ce domaine de 115 millions.

Le Lensard Antoine Hubert, une des plus grandes fortunes du Valais, est l’administrateur délégué du groupe Aevis Victoria, dont le siège social est à Fribourg.

Soulagement à Zermatt

A Zermatt, le retrait de la famille Seiler, qui a marqué l’histoire de la station, crée de l’émotion. Par contre, au Conseil communal de Zermatt, on se réjouit «qu’un groupe hôtelier vienne reprendre des hôtels et que ce ne soit pas un investisseur qui vienne faire des affaires», comme le dit le vice-président Mark Aufdenblatten. Ce dernier constate que Aevis Victoria «exploite avec succès d’autres hôtels haut de gamme» et ne voit pas de raison qu’il en aille différemment au pied du Cervin. 

«Le plus important c’est qu’ils restent exploités comme hôtels»

Cette transaction ne crée pas d’émotion particulière dans les milieux hôteliers valaisans. Patrick Bérod, directeur de l’association hôtelière commente: «Le plus important que la gestion hôtelière continue. Comme c’est le cas, nous n’avons rien à y redire.»

Il constate que la gestion d’un hôtel devient de plus en plus complexe et que la législation devient plus contraignante. «Nous prônons depuis des années le regroupement des forces, pour mutualiser l’administration des hôtels. Ce rachat va dans ce sens.»

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