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Face au réchauffement, la forêt valaisanne se transforme et s’élève

88% de la forêt valaisanne a un rôle de protection. Or, les sécheresses à répétition l’affaiblissent. Face à cela, la Confédération octroie des moyens supplémentaires au canton.

16 oct. 2019, 12:00
Postdoctorante au CIRM, Christine Moos nous emmène au-dessus de Bramois dans une zone où les pins émettent des signes de fatigue à la suite de la sécheresse. Si la forêt de protection est encore assez dense, à terme, une mortalité élevée des arbres due au stress hydrique peut poser des problèmes de sécurité.

Dans la forêt qui sépare Bramois de Nax, Christine Moos pointe du doigt un groupe de petits pins. Leurs branches sont desséchées, presque nues. Ils émettent des signes de souffrance. Pour cette postdoctorante au Centre interdisciplinaire de recherche sur la montagne (CIRM) spécialiste des forêts de protection, les jeunes pins qui l’entourent sont représentatifs d’un phénomène plus large. L’augmentation des températures et les épisodes de sécheresse ont de lourdes conséquences sur les forêts, spécialement en basse altitude. «Soumis au stress hydrique, les arbres sont sujets à une mortalité plus élevée. Ils sont également plus vulnérables aux maladies.» Dans cette zone, la chercheuse s’attend à voir la forêt se transformer. A l’avenir, les chênes, plus résistants au climat sec, pourraient devenir plus nombreux au détriment des conifères.

2018: la sécheresse la plus sévère depuis 1864

«En cas de sécheresse durant l’été, un feuillu perdra ses feuilles et les refera à l’automne...

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