Le Brexit, la livre sterling et la concurrence féroce des acteurs en ligne auront eu la peau de Thomas Cook. Ses 20 millions de clients annuels n’auront pas suffi à sauver ce géant du tourisme. Les pays de la Méditerranée sont particulièrement touchés par cette faillite. L’Espagne, l’une des destinations phares du voyagiste a prévu 300 millions pour venir en aide à son secteur touristique. 500 hôtels risquent de fermer immédiatement. Moins dépendante des tour-opérateurs, la Suisse est peu touchée. En Valais quelques établissements sont impactés, mais le choc est marginal et ne devrait pas mettre directement en cause leur avenir.
Chute d’un géant
Basé sur le volume, le modèle d’affaires du voyagiste explique à lui seul pourquoi le Valais travaillait peu avec lui, selon Philippe Zurkirchen, membre du comité exécutif d’Hôtellerie suisse: «Thomas Cook réserve en masse, et à l’avance, pour bénéficier de prix bas. Les hôtels de moins...