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Haute montagne: et de sept pour Josette Valloton

La guide d’Arolla a franchi son septième 8000.

15 oct. 2019, 12:00
Sur le chemin du retour, Josette Valloton pose devant le Dhaulagiri couronné d'un nuage lenticulaire.

Et de sept! Le 3 octobre dernier, Josette Valloton franchissait le septième 8000 de sa carrière. Basée à Arolla, la guide de haute montagne valaisanne vient d’accrocher le Dhaulagiri népalais à son palmarès. A une altitude de 8163 m, ce sommet est tout bonnement le septième plus haut du monde. Un joli symbole pour le septième 8000 de celle qui ne s’en était même pas rendu compte.

 

 

«Gravir une montagne, c’est une chance qu’il faut attraper et je suis très contente de l’avoir attrapée», résume simplement celle qui avoue avoir dû batailler pour trouver les moyens de partir et lutter pour atteindre le sommet sous l’abondance de neige. Sur la douzaine d’alpinistes de son groupe, seuls quatre ont posé le pied sur le couronnement. «Les vents sont revenus le lendemain déjà et la fenêtre météo, malheureusement, ne s'est jamais rouverte pour les gens qui avait remis à plus tard la tentative», explique la Valaisanne.  

 

 

Rencontre spéciale au camp de base

Au camp de base, Josette Valloton a eu la chance de côtoyer Carlos Soria Fontán, un Espagnol dont l’objectif est de devenir le plus vieil alpiniste à gravir les 14 plus hauts sommets du monde. «Il a 80 ans!, s’enthousiasme la guide. L’âge de ma maman!» Pour sa quelque dixième tentative, l’homme a toutefois dû rebrousser chemin.

 

 

Une rencontre fortuite qui a de quoi donner des idées, et du temps, à une Josette Valloton qui, au début de l’été, confiait au «Nouvelliste» avoir l’impression de gaspiller sa vie si elle restait dedans.

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