Dans un contexte où le Stade Malherbe Caen évolue en dents de scie en Ligue 2 (14e, 3 points), Baissama Sankoh s’annonce comme un don du ciel.
Si son club est mal en point, le défenseur international guinéen, lui, continue à se projeter devant pour indiquer la voie aux attaquants.
Alors que les Caennais étaient menés d’entrée (1-0, 35’) et que les attaquants n’arrivaient pas à trouver la faille, c’est Sankoh qui décantera la situation pour permettre à sa formation de recoller au score (1-1, 78’).
Mais, à court d’arguments, Caen s’inclinera dans les ultimes secondes du temps réglementaire (2-1, 90’), vendredi, comptant pour la 7e journée de la Ligue 2.
Il avait aussi indiqué le chemin des filets à ses coéquipiers, le 23 août dernier, face à Niort (0-1). Sans réaction après la mi-temps, c’est Issa Cissoko qui remettra les pendules à l’heure pour les Chamois (1-1).
Le virus de cette sensation de buteur, le roc défenseur guinéen l’a chopé, cette saison, lors du déplacement à Ajaccio, le 9 août dernier. Il inscrira le but victorieux (1-2). C’était le déclic.
Au regard de cette ascension, Sankoh s’annonce comme le joueur Caennais, le plus fructueux en déplacement. Il est aussi le meilleur buteur du club avec 3 réalisations ( Caen n’a inscrit que 5 buts).
Ce ne serait donc pas une grossièreté si Rui Almeida, le coach, faisait avancer le Guinéen en attaquant de soutien.
Avec Seydouba Soumah alias Konkolet, Baissama Sankoh est l’une des satisfactions guinéennes au moment où Naby Keita, Ibou Traoré, Amadou Diawara, autres cadres du Syli sont off en club.
Yvon LEROUX, Dakar
