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En attendant plus de transparence. La chronique de Christel Dischinger

21 août 2019, 12:00
Christel Dischinger, cheffe de projets à la Fondation pour le développement durable des régions de montagne

Il fut un temps où faire ses courses était plus simple: nombre de repas, de bouches à nourrir, budget à disposition et la liste était presque faite! Les temps changent. «Simple» n’est pas l’adjectif qui me vient à l’esprit quand je navigue entre les étals des marchés et supermarchés.

Que choisir? Le concombre bio avec son emballage plastique ou le non-bio en vrac? Le poisson sauvage labellisé? Qui l’a pêché, dans quelles conditions et que veut dire ce label? Ces questions, je les partage avec de nombreux consommateurs, et c’est une bonne nouvelle. Les tendances montrent que l’on souhaite acheter plus éthique, plus sain, en bref durable. Les consommateurs apprennent que ce qu’ils décident de mettre dans leur panier implique plus ou moins de micro-plastiques dans les mers, d’émissions de gaz à effet de serre, et de sols dégradés par les pesticides ou la déforestation.

Trop souvent, nous ne disposons...

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