Certaines ont choisi le silence. D’autres, les sifflets ou le chant. Toutes ont demandé l’égalité des sexes. Ce vendredi matin devant le Grand Conseil, une centaine de femmes, et quelques hommes, venus de tout le canton, ont lancé la grève des femmes à Sion. En français et en allemand. Pour la «Parität», contre les «Patriarch». Et aussi pour que les députées représentent à l’avenir plus que 19% du Grand Conseil…
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Les politiciens, qui n’ont pas été empêchés de rejoindre leur pupitre, ont en grande majorité réservé un bon accueil au mouvement. Badge du 14 juin en évidence, sauf pour Frédérice Favre, le Conseil d’Etat in corpore a assisté à l’action. Esther Waeber-Kalbermatten écoute les slogans avec attention. «Nous avons avancé notre séance d’une demi-heure, pour pouvoir y participer. C’est important.»
En ouverture de séance, le Grand Conseil a marqué une minute de silence pour les femmes victimes des hommes.