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Valais: l’affaire Adatis au Grand Conseil

Mises en cause par le syndicaliste Blaise Carron, les conditions salariales en vigueur dans l’entreprise Adatis de Martigny ont été expliquées par le conseiller d’Etat Christophe Darbellay.

13 juin 2019, 10:12
Blaise Carron (à droite) a dénoncé les pratiques salariales de l’entreprise Adatis à Martigny sur le terrain d'abord puis au Grand Conseil.

La question des salaires versés par l’entreprise Adatis, implantée à Martigny, s’est retrouvée au Grand Conseil jeudi matin. Après avoir dénoncé les conditions salariales lors d’une action sur le terrain en avril dernier, le syndicaliste d’Unia et député Blaise Carron (PS) est intervenu au Parlement.

Blaise Carron a évoqué des salaires de 3000 francs brut par mois, sans treizième salaire, pour 42h30 de travail par semaine, versés par une entreprise qui bénéficie du soutien de la promotion économique valaisanne.

A lire aussi : Le syndicat Unia dénonce la politique salariale de l’entreprise Adatis à Martigny

Le ministre de l’économie, Christophe Darbellay a rappelé qu’Adatis a créé 60 emplois en Valais et investi 20 millions dans le canton. Il s’est dit conscient des questions qui se posent au niveau salarial.

Il a nuancé en affirmant que seuls quinze emplois se trouvent avec un salaire de 3000 francs. Le conseiller d’Etat a affirmé que les conditions légales sont respectées et que si ces emplois sont peu payés, c’est aussi parce que ces places de travail sont occupées par des personnes sans formation.

Le ministre a aussi remis le dossier Adatis dans son concept mondial. En s’implantant en Valais, Adatis fait face à un coût salarial supérieur à ceux en vigueur dans les autres usines dans le monde. «Il faut aussi tenir compte de cette réalité», a conclu Christophe Darbellay.
 

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