Top 14 : vainqueur de Castres, le Stade Français garde espoir

Grâce à leur succès devant Castres (32-16) sur leur pelouse du stade Jean-Bouin, les Parisiens restent en course pour la phase finale.

 Beaucoup mieux organisés en défense, les Parisiens (ici Piet Van Zyl) ont écrasé les Tarnais.
Beaucoup mieux organisés en défense, les Parisiens (ici Piet Van Zyl) ont écrasé les Tarnais. AFP/KENZO TRIBOUILLARD

    La victoire était obligatoire pour le Stade Français sous peine de voir s'envoler pour de bon toute chance de participer à la phase finale. Sur ce point, le Stade Français a rempli son contrat. Le club parisien a même profité des largesses castraises pour empocher le bonus offensif (32-16).

    Ce qu'il faut retenir

    Castres a fait illusion un quart d'heure et puis, on a vu que du rose. Plus perforants et beaucoup mieux organisés en défense surtout, les Parisiens ont écrabouillé des Tarnais à côté de leurs crampons. Une fois le rideau défensif castrais déchiré, d'autant plus facilement que le deuxième ligne Lassalle a pris un carton jaune (15e), Gabrillagues (15e), Coville (19e), Danty (22e) ont inscrit des essais sans opposition. Le pilier Fisi'Ihoi a corsé l'addition juste avant la mi-temps (39e).

    Les joueurs de Christophe Urios ont serré les rangs en seconde période et ont profité de l'essai du pilier Hounkpatin (46e) pour réduire l'écart, mais ils n'ont jamais été en mesure d'inquiéter vraiment les Parisiens.

    Le joueur : Arthur Coville

    Le jeune demi de mêlée champion du monde avec les moins de 20 ans en juin dernier a plané sur la rencontre en première période. Rapide, inspiré, auteur de passes millimétrées, Coville, 21 ans, s'est offert un raid solitaire sur son essai (19e). Après un match sans fausse note, il a cédé sa place à Van Zyl à l'heure de jeu (58e).

    Le chiffre : 7

    En sept minutes, le Stade Français avait empoché son bonus offensif. De la 15e à la 22e minute, les Castrais ont encaissé trois essais. Ils avaient à peine le temps d'attendre la transformation puis d'engager qu'ils se retrouvaient sous leurs poteaux transpercés par des Parisiens profitant de leur défense élastique.