« Ma santé 2022 » : les principales mesures

Publié le par Timour Aggiouri

Le président de la République, Emmanuel Macron, a présenté mardi les réformes qu’il souhaite voir mises en œuvre par son gouvernement.

Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé mardi 18 septembre au matin, dans un discours prononcé à l’Elysée, les grandes lignes du plan « Ma Santé 2022 », que doivent détailler dans l’après-midi les ministres Agnès Buzyn (Solidarités et santé) et Frédérique Vidal (Enseignement supérieur).

Des assistants médicaux pour aider les médecins

« Au moins » quatre mille postes d’assistants médicaux vont être créés à l’horizon 2022 pour seconder les médecins répondant à certains critères, a indiqué Emmanuel Macron. Parmi leurs missions, ces professionnels accompliront des tâches administratives et se livreront à des actes médicaux simples, comme la prise de température.

Un espace numérique de santé individuel

D’ici à 2022, les patients disposeront d’un espace numérique de santé individuel, « sauf refus explicite », selon le dossier de présentation du plan. Vous pourrez notamment accéder à vos « données de santé » ainsi qu’« aux services de prise de rendez-vous proposés par les professionnels et les établissements de santé ».

Des communautés professionnelles territoriales de santé

Afin d’« inciter les professionnels de santé à travailler ensemble », Emmanuel Macron veut renforcer les « communautés professionnelles territoriales de santé », composées de médecins libéraux. Son objectif est qu’en « janvier 2022 », la France ne compte plus de médecin libéral « isolé ».

Des médecins salariés dans les déserts médicaux

Quatre cents postes de médecins généralistes salariés seront créés dans des centres hospitaliers de proximité et dans des centres de santé situés dans les déserts médicaux.

Refonte de l’organisation des hôpitaux

Selon le chef de l’Etat, les hôpitaux doivent être classés en « trois niveaux définis » :

  • soins de proximité (médecine générale, gériatrie, soins de suite) ;
  • soins spécialisés, incluant notamment la chirurgie et la maternité ;
  • soins ultra-spécialisés.

Modification du financement des hôpitaux

Le financement des hôpitaux va être modifié. La part de la tarification à l’activité doit diminuer.

Réforme du numerus clausus

« Le numerus clausus sera supprimé pour cesser d’entretenir une rareté superficielle », a confirmé Emmanuel Macron. La limitation du nombre d’étudiants admis à l’issue de la première année commune aux études de santé (Paces, médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie), ne sera plus de mise à la rentrée 2020.

Mais la mesure « ne règlera pas le problème de la démographie médicale », a convenu Agnès Buzyn, dans un entretien publié mardi par Le Parisien/Aujourd’hui en France.

Un projet de loi en 2019

Un projet de loi consacré à la santé doit être discuté au Parlement durant l’année 2019.