Les contes de la mère poule
Divers – 1992/1998/2000, Iran, 46 min, copie 35mm

Trois histoires pleines de tendresse et d’émotion dont les héros sont fabriqués à partir de tissu, de laine ou de papier découpé. Un univers magique inspiré de traditions persanes qui ravira parents et enfants.

 

:: Shangoul et Mangoul
(Shangoul-O-Mangoul)
de Farkhondeh Torabi, Morteza Ahadi Sarkani
Iran éléments textiles découpés et brodés, 2000, 17 min

La mère sortie, le loup trompe ses chevreaux et s’introduit dans leur maison.

 

:: Le poisson Arc-en-ciel
(Mahi-e Ranguin-Kaman)
de Farkhondeh Torabi
Iran éléments textiles découpés, 1998, 13 min

Arc-en-ciel, le poisson aux belles écailles est trop fier pour s’amuser avec les autres. Une mésaventure va pourtant l’obliger à se lier d’amitié avec eux.

 

:: Lili Hosak
de Vajiollah Fard-e-Moghadam
Iran papier découpé inspiré par des motifs de tapis persans, 1992, 16 min

Un peu trop aventureux, un petit poussin s’éloigne de ses parents et tombe à l’eau. Pour tenter de le sauver, le coq et la poule vont demander l’aide des autres animaux.


 

« Distribué en 2001 par les Films du Préau, Les contes de la mère poule est un programme de courts métrages devenu culte dans le domaine du cinéma art et essai très jeune public. Et pour cause, ces films d’animation dans l’héritage de la tradition iranienne sont très riches.

Le cinéma d’animation fait partie de la tradition culturelle iranienne depuis les années 50. En 1958, les pionniers du cinéma d’animation iranien utilisaient déjà la technique du papier découpé. Sur le même principe, ces personnages de papier, mais aussi de laine et de tissus, ornés de broderies, s’animent image par image. On remarque un travail minutieux sur les couleurs et la matière, ayant abouti à un cinéma d’animation « tactile », qui nous rappelle les activités manuelles de notre petite enfance. Ces histoires sont comme des tapis persans qui prennent vie sous nos yeux. Comme on aimerait les toucher !

L’histoire de Lili Hosak, animée en papier découpé, se déroule dans un tapis un peu magique. Les motifs géométriques utilisés rappellent les tapis de type « Gabbeh », dont la laine est filée et teintée à la main par les femmes de tribus nomades d’Iran, de Turkestan et d’Afghanistan. Ces tapis représentent principalement des animaux et des éléments végétaux. Dans Shangoul et Mangoul, les jeux de lumière et de clair obscur sont renforcés par les reliefs de la laine brodée. C’est un travail délicat, dont le rendu feutré est très esthétique, doux, mais surtout original. Le monde marin du Poisson Arc-en-ciel est quant à lui tout en couture. On y trouve des anémones en fil, des chenilles velours, des coquillages boutons, de beaux poissons aux écailles à sequins qui font la farandole. Mais attention à la murène qui rôde, dont les dents sont aussi tranchantes qu’une fermeture éclair ! La beauté plastique de ces œuvres, d’une grande simplicité artisanale, est sans conteste.

Si le graphisme des tapisseries et l’accompagnement musical sont caractéristiques du Moyen Orient, les récits s’appuient en partie sur des éléments de la culture iranienne. Le bestiaire y est symbolique : en Iran la chèvre représente la maternité, et le poisson représente la vie et la renaissance. Les œuvres font également référence à des contes. Lili Hosak s’inspire d’une comptine qui raconte l’histoire d’une souris tombant dans un bassin. Shangoul et Mangoul, nous rappelle le conte occidental de la chèvre et ses chevreaux. Le Poisson Arc-en-Ciel est quant à lui adapté de l’album Arc-en-ciel, le plus beau poisson des océans, écrit et illustré par le suisse Marcus Pfister.

Le traitement du son est intéressant aussi. Dans ces films, pas de paroles, seulement des bruitages et des babillements, ou des cris d’animaux. L’accompagnement musical, tantôt électronique, tantôt orientalisant, suit et intensifie le rythme du récit et l’émotion. Pas besoin de narration, car les images alliées au son parlent d’elles-mêmes, et les petits spectateurs en saisiront le sens. Les dangers du quotidien encourus par les petits (la noyade, les prédateurs…), sont communément au cœur de l’action. Ces histoires nous montrent, tout en poésie, que la solidarité du groupe et le puissant lien d’amour parental (celui des « mères poules ») sont nécessaires pour y remédier.

Ces beaux contes qui font grandir, servis par une animation somptueuse et originale, émerveilleront toute la famille. Bienvenue en Perse ! »

(Par Mathilde Boissel, de Benshi)


 

Les p’tits papiers se racontent

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