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Pourquoi le Pape passe en Suisse

Le pape François et un garde suisse, au Vatican le 4 mai 2018.
Le pape François et un garde suisse, au Vatican le 4 mai 2018. © Vatican Media / Reuters
Philippe Legrand

Le pape François se rend en Suisse le 21 juin. Un voyage bref aux visées très oecuméniques. 

Lorsque le Pape se pose à l’aéroport de Genève, il n’est qu’à quelques battements d’ailes de colombe de la France et, comme la Garde suisse est chez elle, deux hallebardiers en grande tenue l’accueillent. Un déplacement de moins de douze heures, mais très symbolique car il s’agit de rencontrer le Conseil œcuménique des Eglises. Communauté fraternelle siégeant à Genève formée de 350 Eglises : protestantes, luthériennes, anglicanes, évangéliques, presbytériennes, orthodoxes... Un programme intense ce 21 juin, donc, qui comprend, le matin, une prière œcuménique et une homélie dans le centre genevois du COE, suivi d’un déjeuner avec ses responsables. Et, l’après-midi, une autre rencontre où, devant ces chrétiens, le Saint-Père prononce un discours. 

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La journée se termine par la première messe en français de son pontificat, à Palexpo, afin de conforter les 40 000 catholiques de Suisse romande, alémanique, italienne et les frontaliers dans ce pays comptant 40 % de catholiques, 27 % de protestants, et 5 % de musulmans, le reste se déclarant sans religion. Après avoir fêté en novembre, en Suède, chez les luthériens, les 500 ans de la Réforme, François, qui martèle aux périphéries la solidarité au-delà des différences, a profité du 70e anniversaire du COE pour encourager le rapprochement avec des Eglises à l’engagement social fort.

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Un voyage qualifié par le secrétaire général du COE, Olav Fykse Tveit, d’« étape historique dans la quête de l’unité chrétienne ». Le Saint-Père avait déjà en Argentine des liens et une expérience de terrain au côté du Conseil latino-américain des Eglises. Là paraît être la clé. Lorsqu’on peine à décoder l’action de Jorge Mario Bergoglio, faut-il regarder du côté de son continent et ne pas oublier qu’à ses yeux « Souverain pontife » signifie d’abord celui qui traverse les ponts. 

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