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Agence France Locale

L’AFL : la petite banque qui veut devenir une grande

Publié le 17/04/2018 • Par Clémence Villedieu • dans : A la Une finances, Actualité Club finances, France

Yves Millardet, président du directoire de l'AFL
Yves Millardet, président du directoire de l'AFL AFL
Le 10 avril, l’Agence France Locale a présenté ses résultats 2017. Elle revendique à nouveau son ambition : devenir un acteur central des prêts à très long terme des collectivités. Explications d’Yves Millardet, président du directoire de l’AFL.

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Créée en 2013 par 11 collectivités, l’Agence France Locale compte, fin 2017, 223 collectivités de tailles très diverses. L’institution, dont la vocation est de financer les investissements, a élargi sa gamme de prêts durant l’année écoulée : les prêts de longue durée peuvent désormais être assortis de phase de mobilisation et des prêts de trésorerie sont venus compléter son offre.

Les crédits de l’AFL suivent leur chemin avec une durée moyenne des crédits passée en 2016 de 15,5 ans à 17 ans en 2017. Alors que la Caisse des dépôts va réduire son champ d’intervention pour se concentrer sur les prêts très longue durée, l’AFL revendique une stratégie offensive.

« L’AFL propose des offres de 30 à 40 ans à taux fixe qui nous placent en concurrence directe avec la CDC ou la BEI », assure Yves Millardet, président du directoire de l’AFL. En 2016, les données connues sur les marges bancaires plaçaient l’AFL en tête des établissements les moins gourmands.

« Pour 2017, nous n’avons pas les chiffres mais je peux assurer que nos offres sont toujours d’excellente qualité ». Si l’AFL cible en priorité les intercommunalités et les départements, premiers financeurs des projets structurels, elle ne s’interdit pas de financer des projets plus modestes. « En mai 2018, nous aurons 263 membres », ajoute Yves Millardet.

Un tassement du marché

Pour autant, selon les données de l’observatoire Finance active révélées récemment, l’AFL aurait une part de marché en diminution, passant de 4 % en 2016 à 2,9 %. « Nous ne comprenons pas ces chiffres, cette étude ne s’appuie pas sur le volume global des prêts. Et si le marché s’est un peu contracté, nous estimons avoir gardé notre part à 4 % en 2017 « , se défend le président. Et de rappeler que ses membres représentent 15 % de l’encours de la dette totale des collectivités. « Aujourd’hui, nous finançons nos actionnaires à hauteur de 25 % de leurs besoins. »

Le compte de résultat pour 2017 acte un produit net bancaire en augmentation de 1,5 M€ et pour la première année, un résultat d’exploitation positif. Pour Yves Millardet, ce résultat est avant tout dû au fait que les marges s’appliquent à un plus grand nombre de crédits.

Objectif : 25 % du marché

L’AFL s’est financée en 2017 auprès des marchés sous forme d’émissions obligataires à hauteur de 1 Md€ et sous forme d’un placement privé de 100 millions de dollars. « En 2018, nous lançons des opérations très longues pour qu’elles puissent supporter les prêts de longue durée. Avec un bilan de 2,5 Md€, l’AFL est pourvue d’une trésorerie importante. « Elle correspond à environ une année d’activité. C’est une nécessité pour notre banque qui n’a pas accès à la ressource des particuliers. »

Car si l’accès aux liquidités continue à être très satisfaisant, l’AFL anticipe le fait que le marché puisse un peu se dégrader, attentive, comme les autres banques à chaque communication de la Banque européenne qui pourrait annoncer un frein à son soutien des liquidités.  « Quoi qu’il arrive, nous continuons à viser, pour dans quelques années, 25 % du marché des collectivités locales », conclut Yves Millardet.

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