Grandiose et décalé. « Au revoir là-haut » est la dernière folie d’ Albert Dupontel. Avec cette adaptation du roman, prix Goncourt 2013, signé Pierre Lemaître, le cinéaste français réalise son sixième long-métrage. L’histoire ? Dans le Paris des années 1920, deux rescapés des tranchées s’associent pour monter une arnaque aux monuments aux morts. L’un est dessinateur, l’autre comptable. Mais leur affaire s’annonce aussi périlleuse que dangereuse. Dans son film, Albert Dupontel recréé avec brio – et son style inimitable – la capitale française d’après-guerre. A travers cette bande-annonce, rythmée par la musique du « Lac des Cygnes » de Tchaïkovski, Albert Dupontel raconte la dramatique histoire d’une gueule cassée et d’un modeste comptable qui tente de réapprendre à vivre après la Grande guerre. Un long-métrage épique, spectaculaire à l’esthétique savamment pensée. L'écriture macabre et loufoque de Pierre Lemaître se teinte ici d’un joyeux cynisme propre au style d’Albert Dupontel. Le tout, sublimé par un casting de choix : Nahuel Perez Biscayart – révélation de « 120 battements par minute » – Laurent Lafitte, Niels Arestrup, Emilie Dequenne, Mélanie Thierry et Albert Dupontel. Pas de doute que « Au revoir là-haut » s’annonce déjà être l’un des films à ne pas manquer cet automne. Sortie en salles le 25 octobre prochain.
Les coups de coeur culture de Laurent Lafitte
