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Accueil du site > Tribune Libre > Redha Malek : Un patriote intègre qui avait l’Algérie au (...)

Redha Malek : Un patriote intègre qui avait l’Algérie au cœur

« Les lions ne meurent pas, ils disparaissent.  »

(Proverbe de l’Algérie profonde)

« Un moudjahid de la plume s’en est allé sans bruit, sans m’as-tu vu. Un hommage mérité de la nation lu a été rendu. Il était le dernier Algérien encore en vie ayant négocié ce texte historique qui mit fin à la guerre d’Algérie. Redha Malek était membre de la délégation algérienne lors des Accords d’Evian en mars 1962. Après l’indépendance de l’Algérie, le 5 juillet 1962, Redha Malek a mené une longue carrière diplomatique. Il fut tour à tour ambassadeur à Paris, Londres, Moscou, Washington, Belgrade et a été ministre des Affaires étrangères. Redha Malek a été membre du Haut-Comité de l’Etat (HCE), une instance collégiale qui a dirigé l’Algérie de 1992 à 1994. Il a aussi été Premier ministre de 1993 à 1994 avant de fonder un parti politique, l’Alliance nationale républicaine (ANR), en 1995. Auteur de plusieurs livres, il était partisan de la séparation du pouvoir et du religieux. »(1)

Voilà résumé en quelques lignes le sacerdoce d’un homme qui a consacré sa vie au service de l’Algérie. Cependant il nous a paru utile de retracer son parcours à travers trois haltes pour tenter de cerner la personnalité de ce patriote au long cours qui, comme tout homme a eu ses faiblesses, mais au final laissera, je l’espère, une trace qui servira de repère au même titre que les géants d’une Révolution qui fut dure avec ses enfants mais qui fut épique par le souvenir qu’elle a laissé au monde. 

Le patriote dans une Révolution qui a marqué le monde

Redha Malek est avant tout un intellectuel venu à la Révolution avec tout ce que cela comporte d’abandon de situation sociale. Il était étudiant et inscrit dans deux cursus. Il sera de ceux qui créèrent l’Ugema en s’engageant dans la lutte de libération. Les dirigeants algériens ne se trompèrent pas en lui confiant la direction de la création ex nihilo du journal de la Révolution El Moudjahid. Il en fit une référence et à titre personnel pour avoir lu les trois tomes édités dans les pays de l’Est, j’y ai trouvé une mine d’informations sur l’histoire de l’invasion coloniale, comme ces fêtes et bals donnés par Bugeaud où l’on faisait défiler, comme rapporté par le journal, , des Algériens avec une pancarte accrochée au cou portant la mention : « Arabes soumis. » Il y eut des rédacteurs admirables et il n’est pas rare de trouver des éditoriaux signés par de grands hommes, je veux citer Abane Ramdane, Redha Malek, Pierre Chaulet, Franz Fanon et tant d’autres qui ont réussi le tour de force, avec des moyens dérisoires, de donner une dimension planétaire à la Révolution. 

Yves Courrière raconte comment — avec des faibles moyens, en utilisant les possibilités d’une grande ville pour faire le tirage de communiqués — les diplomates algériens, faisant preuve d’audace et naturellement de compétences, damèrent le pion aux Nations unies où ils luttèrent pied à pied contre la propagande de la délégation française en proposant aux diplomates des Nations unies des analyses pertinentes qui contredisaient les arguments de l’adversaire et d’année en année l’Algérie combattante engrangeait les soutiens. Ce sera la même école qui donna une dimension aussi importante que celle du maquis à la Révolution.

C’est donc tout naturellement que Redha Malek sera nommé porte-parole des négociations, d’abord à Melun, puis à Evian. Dans son ouvrage L’Algérie à Evian, Redha Malek raconte comment les négociations furent difficiles – qui n’ont rien à voir avec celles ayant amené à l’indépendance du Maroc et de la Tunisie, voire de la dizaine de pays africains qui le furent d’un coup avec des négociateurs français rompus aux arcanes de la diplomatie et des diplomates algériens qui, pour certains, étaient trentenaires, purent tenir la distance. 

Redha Malek a souligné dans son ouvrage L’Algérie à Evian, véritable mine d’informations, quelques moments difficiles des négociations ; l’entêtement de la France à revendiquer la partition du Sahara, et l’extraterritorialité de la communauté européenne – une enclave française en terre algérienne – qui furent finalement abandonnés par la partie française Zineb Merzouk rapporte aussi des extraits de l’ouvrage : « Les derniers jours, lit-on, des négociations sont ponctués par de la nervosité, des incertitudes, des désaccords de part et d’autre. Et le temps paraît si long… Le samedi 17 mars, l’ambiance est fébrile à l’Hôtel du Parc. Nous devons les revoir et vérifier, en particulier, si les différents amendements qui ont donné lieu à tant de veilles y figurent bien », écrit Redha Malek. Dimanche 18 mars. Les négociateurs se retrouvent en fin de matinée pour une dernière lecture avant le moment tant attendu. (…) » (2)

« Malek qualifie la scène qui suit de spectacle insolite : « les membres de la délégation française nous lisant, tour à tour et à haute voix, les 98 pages des accords. Nous suivons studieusement sur nos documents. (…) Le moment historique arrive enfin. La signature du document. Les membres de la délégation sont surpris de voir les trois ministres français apposer successivement leur paraphe. Quant vient le tour de la délégation algérienne, raconte Redha Malek, Krim a un moment d’hésitation. Dahlab le sort d’embarras, en déclarant que pour ce qui est de l’Algérie, seul le chef de sa délégation est habilité à signer. » Passé l’effet de surprise, « le vice-président du GPRA assume pour la postérité son acte historique, en toute simplicité, sous le regard ému de ses collègues ». Une poignée de main entre les membres des deux délégations, qui s’en étaient abstenus jusqu’ici, scelle l’accord et la réconciliation. Il est 17h30. »(2) 

« On ne fête pas Waterloo, m’avouera, un jour, un des négociateurs français les plus en vue. J’ai trouvé le jugement excessif, mais il décrivait sans doute le sentiment dominant. Pour ce qui est de la délégation algérienne, ses membres affichent clairement leur joie. L’autosatisfaction n’était pas le fort du FLN et, la fatigue aidant, le cœur n’y était plus pour savourer un moment si ardemment attendu. Nos pensées allaient plutôt à nos proches, aux figures amies, aux innombrables compagnons de lutte qui, victimes de l’idéal qui a remué l’Algérie dans ses profondeurs, n’étaient plus là pour assister avec nous à sa concrétisation. Non ! (…) Le lendemain, 19 mars 1962, à midi, la guerre d’Algérie sera officiellement terminée. »(2) 

Au service d’une diplomatie lumineuse des années 1970

Un deuxième volet d’une carrière riche est celui de participer à une diplomatie active héritière de l’aura de la Révolution qui faisait que la voix de l’Algérie portait aux quatre coins du monde et naturellement en Afrique. Ce fut le sommet des chefs d’Etat de l’Opep à la veille de 1973. Ce fut la période du Nouvel Ordre économique international aux Nations unies en 1974 proposé par Boumediene. Ce sera l’élection de Abdelaziz Bouteflika comme président de la session des Nations unies, session qui a vu pour la première fois Yasser Arafat à la tribune des Nations unies. 

Deux évènements mirent Redha Malek aux premières loges. Redha Malek avait de la considération pour le général de Gaulle. Il voyait en lui un adversaire prestigieux qui malgré des tergiversations qui ont fait durer la guerre plusieurs années a été contraint à négocier l’indépendance. En tant qu’ambassadeur en France de 1965 à 1970, avec une équipe de diplomates chevronnés avec notamment Abdelkrim Chitour, Redha Malek raconte qu’après la remise des lettres de créance le général de Gaulle, dérogeant au protocole, lui fit des recommandations sur le rôle leader que l’Algérie devait avoir en Afrique. Ironie du sort, le problème de Mers El- Kebir sera réglé définitivement durant cette période. 

A Evian la France voulait faire de de Mers El-Kebir une enclave. L’Algérie refusa la demande d’un bail de 99 ans, elle accepta un bail de 15 ans, qu’elle ne ratifia jamais. « Notre stratégie, écrit-il, a porté ses fruits puisque Mers El-Kebir a été évacué en 1968. J’étais alors en poste à Paris. Le président Houari Boumediene m’avait chargé de traiter ce dossier avec le général de Gaulle. Au terme d’une série d’audiences, il m’a dit : “Vous voulez que l’on parte ? Eh bien nous partons !”. »

Dans le même ordre de considération, lors du détournement de l’avion d’El Al, de Gaulle avait dans un premier temps demandé à l’Algérie, par l’intermédiaire d’Hervé Alphand, de laisser partir l’avion. L’Algérie demanda à ce que la demande soit officielle. Entre-temps, l’armée israélienne avait attaqué la Jordanie. Ceci fit changer d’avis de Gaulle qui le fit savoir aux Algériens. C’est dire si à l’époque s’agissant des grands équilibres du monde l’Algérie était consultée en priorité parmi les pays africains et arabes. 

La deuxième affaire dans laquelle s’est illustrée Redha Malek sera l’affaire des otages américains en 1980-81. L’aura de l’Algérie jointe au savoir-faire du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Seddik Benyahia, avec une équipe de diplomates de talent, dénoua d’une façon apaisée, à la satisfaction des deux parties (Iran et Etats- Unis), la crise. Quatre hommes ont été constamment en première ligne dans les négociations pour la libération des otages : MM. Behzad Nabavi, ministre d'État iranien pour les Affaires exécutives, Warren Christopher, secrétaire d'État adjoint américain, Redha Malek et Abdelkrim Gheraieb, respectivement ambassadeurs d'Algérie à Washington et à Téhéran. Il convient également de mentionner le nom de M. Seghir Mostefaï, qui dirigeait la Banque centrale d'Algérie, et dont les conseils techniques ont été précieux. 

Ce fut à l’échelle planétaire un évènement, les otages américains reçus à Alger et « remis » par Mohamed Seddik Benyahia, notre ministre des Affaires étrangères, au secrétaire d’Etat américain Warren Christopher. On apprendra plus tard que les Américains, malgré la rupture des relations diplomatiques avec l’Iran, eurent un comportement ambivalent en aidant les Iraniens dans leur guerre avec l’Irak, ce sera le fameux scandale Irangate…

Les Américains ne seront pas ingrats , c’est ainsi qu’ils réagirent à la mort de l’ancien chef de gouvernement : « Le département d'Etat a rendu mardi dernier à Washington un vibrant hommage au défunt Redha Malek, saluant son rôle dans le dénouement de la crise des otages américains en Iran. « Nous sommes attristés d'apprendre le décès de l'ancien chef de gouvernement algérien, Redha Malek. Il était un partenaire de longue date des Etats-Unis », a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Heather Nauert, peu avant un point de presse qu'il avait animé avec le secrétaire d'Etat Rex Tillerson. Et d'ajouter « bon nombre d'entre vous se rappellent l'important rôle qu'il avait joué dans les négociations ayant mené à la libération des 52 otages de l'ambassade américaine en Iran en 1981 ». M. Nauert a évoqué une rencontre au cours d'un déjeuner entre le défunt Redha Malek et l'ambassadrice américaine à Alger en mai dernier, durant laquelle l'ancien chef du gouvernement est longuement revenu sur les relations algéro-américaines et les perspectives de leur développement. « Il a longuement évoqué la force des relations entre l'Algérie et les Etats-Unis, sa confiance dans le partenariat que nous avons et son renforcement dans les années à venir », a tenu à souligner M. Nauert. Le porte-parole a affirmé que les Etats-Unis partageaient avec l'Algérie cette confiance et le souhait de voir la coopération bilatérale se développer davantage. « Nous sommes d'accord sur cette évaluation et nous adressons nos condoléances à sa famille, à ses proches et au peuple algérien » a-t-il dit

La décennie noire et l’échec de la transition vers un Etat de droit

Les convulsions du pays à la fin des années 1980 amenèrent le FIS aux portes du pouvoir. Le coup d’arrêt donné au processus électoral fut soutenu par plusieurs personnalités politiques et militaires. Redha Malek en fera partie. Il s’est toujours déclaré, sans atermoiement ni calcul politicien, partisan de la séparation entre le politique et le religieux. Il sera nommé après la mort de Mohamed Boudiaf, membre du Haut-Comité d’Etat (HCE), une instance collégiale qui a dirigé l’Algérie de 1992 à 1994. 

Bien plus tard, dans une déclaration à Jeune Afrique, Redha Malek donnera sa vision des évènements : « L’Algérie a lutté pendant huit années, a réussi sa révolution. Mais celle-ci reste inachevée. Car il fallait non seulement arracher l’indépendance, mais aussi organiser une société juste et moderne, et promouvoir les libertés fondamentales. Liberté de conscience, liberté d’opinion, liberté d’expression, justice sociale… Je m’oppose à ceux qui disent que rien n’a été fait, mais il reste encore beaucoup à faire. Nous ne devons pas nous endormir sur l’oreiller de l’indépendance et de la souveraineté. L’indépendance signifie que nous sommes sur la sellette de l’Histoire. Voyez ce qui se passe dans le monde arabe. Il y a eu des dictatures inacceptables, contraires à l’évolution et au progrès. Les Constitutions doivent être respectées au même titre que l’alternance au pouvoir » (3)

« Les portes de la démocratie ont été ouvertes en Algérie en 1991. Mais des forces rétrogrades s’y sont engouffrées. Nous avons été obligés de réagir. Contre vents et marées, nous sommes parvenus à maintenir le caractère moderne de l’Algérie. J’aimerais que nos frères arabes profitent de cette expérience. Ils doivent savoir que la démocratie ne crée pas automatiquement le progrès. Les élections libres sont une chose, mais si le pays, ou l’État, est en crise, comment peut-on les organiser ? Cela peut conduire à une aventure dangereuse. Quant aux islamistes, au nom de quoi se permettent-ils de confisquer une religion ? »(3)

S’agissant de la situation de l’Algérie et après la décennie noire Redha Malek est de ceux qui constatèrent l’échec de la transition du pouvoir militaire vers le civil. Pour lui, la transition qui devait commencer en 1999 avec l’arrivée au pouvoir d’un président civil n’a pas abouti. Fayçal Métaoui écrit à ce sujet : « Pour Redha Malek le blocage ne viendrait pas de “généraux” accrochés à leurs privilèges. Car “Un retrait de l’armée de la décision politique provoquerait une vacuité du pouvoir, que la société civile, encore fragile, et que les partis divisés sur des questions de fond n’arriveraient pas à combler”, il en appelle à une “transition”. Simultanément, les forces démocratiques doivent s’organiser afin de se constituer en force sociopolitique consistante, l’armée, de son côté, devra effectuer graduellement son retrait de façon planifiée. » « Dans quelques années, nous serons quarante millions d’habitants. On ne peut plus diriger quarante millions d’Algériens avec des méthodes vétustes ! » Pour lui, l’inconsistance des institutions, le déclin du sentiment national et la perte du sens civique ne permettent pas une « interprétation sereine » du passé. « Les malheurs indicibles du présent sont automatiquement imputés à la Révolution transformée en boîte de Pandore historique », a-t-il regretté dans la préface du livre.(4) 

Redha Malek formait un bloc monolithique avec l’amour du pays. Renvoyant dos à dos les révisionnistes visant à faire croire que la France nous a donné l’indépendance, et ceux qui veulent faire du combat de tous les Algériens un fonds exclusif au service d’une évanescente famille révolutionnaire dont on peut douter de la valeur ajoutée et qui font dans la fuite en avant exigeant une repentance, il déclare : « Nous n’avons pas de complexe à avoir, et absolument rien à demander. Cela dit, l’adoption d’une loi déclarant le caractère positif de la colonisation est une véritable provocation. Faut-il rappeler le génocide lors de la conquête de l’Algérie, les barriques d’oreilles coupées, les enfumades, les massacres ? Il nous suffit également de rappeler le code de l’indigénat. La France a voulu faire de nous des sous-hommes. »

Avec la disparition de Rédha Malek, l’Algérie perd un de ses derniers repères historiques. Plus que jamais et par les temps qui courent d’anomie du sens d’une perte de repères, il est important que la jeunesse sache que l’indépendance de l’Algérie ne fut pas un cadeau. C’est tout un peuple uni dans l’effort de libération du pays du joug colonial. Plus que jamais l’histoire trois fois millénaire reste à écrire.

1. http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/29/algerie-mort-de-redha-malek-negociateur-des-accords-d-evian_5166484_3212.html

2.Zineb Merzouk http://www.jijel.info/forums/thread-505.html

3. http://www.jeuneafrique.com/142387/politique/alg-rie-r-dha-malek-notre-r-volution-est-inachev-e/

 4.Fayçal Métaoui

 http://www.algeriawatch.org/fr/article/pol/anp_presidence/redha_malek_diagnostic.htm

Article de référence :

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2017/08/02/article.php?sid=217200&cid=41

 

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger


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16 réactions à cet article    


  • MagicBuster 4 août 2017 10:57


    Boumédienne a été empoisonné,
    Boudiaf a été assassiné,
    Boutef a été momifié.

    « Les lions ne meurent pas, ils disparaissent.  »

    En effet - Il n’y a plus de lions en Algérie ....


    • El_Arabi_El_Acil El_Arabi_El_Acil 4 août 2017 18:07

      @MagicBuster


      Parler de la sorte sur Bouteflika m’incite à te demander si toi , ou ton père , étiez malade , pouvons nous nous arroger le droit de rire de ton ou de son état de santé ? 
      A moins d’être des attardés mentaux comme ceux qui arrivent à faire la différence entre un humain fait de chair et sang et un autre.

      Quant à dire qu’il n’y a plus de LIONS en Algérie, c’est méconnaître ce peuple qui administra à un colonialisme qui venait de recevoir la raclée méritée en Indochine et qui , en Algérie , face à des fellaghas armés de fourches et de fusils de chasse , dût brouter l’herbe -et manger la terre- face à des guérilleros pour qui la devise était de «  » vaincre ou à mourir«  » .

      Et de plus , c’est méconnaître l’histoire de notre respecté et respectable frère combattant du nom de Bouteflika , qui a écrit ses glorieuses pages d’histoire en lettres d’or face aux paras de Massu et Bigeard qui durent mettre leurs pieds à leur cou en 1962 puisqu’ils étaient vaincus dans les djebels et les villes d’Algérie.

      Les LIONS ? Tous les Algériens sont des LIONS quant il s’agit de défendre son pays , son honneur et sa dignité. 

    • Gambetta 4 août 2017 20:22

      @El_Arabi_El_Acil

      Il faudrait que tu ouvres les livres d’histoire,petite tête de linotte, et ne pas écrire des aneries.
      « face à des fellaghas armés de fourches et de fusils de chasse »
      « tu as lu çà dans Martine en Algérie »

      les Fellaghas étaient armés par plusieurs pays frontaliers et d’autres et même par des Français porteurs de valise pleines de pognon.

      "Massu et Bigeard qui durent mettre leurs pieds à leur cou en 1962 puisqu’ils étaient vaincus dans les djebels et les villes d’Algérie."

      Tu dis encore des conneries énormes , la bataille milirtaire était largement gagnée par la France, mais cela n’aurait rien résolu ,l’indépendance était ineluctable , mais les choses auraient pu se passer autrement, dans l’intérêt des deux pays.

      Tout n’est pas noir ou blanc comme tu le vois avec ton ignorance.

      J’ai lu ce que tu as écrit à Louve, un tissu de mensonges , Tu ne sais rien sur l’Algérie, sur son histoire, sur la guerre d’indépendance, tu parles comme un blaireau.

      Chaque phrase que tu écris est erronée, par respect pour ce site et ceux qui te lisent , tu devrais étudier un peu cette période.
      t’es un vrai boujadi.



    • El_Arabi_El_Acil El_Arabi_El_Acil 4 août 2017 21:00

      @Gambetta

      Je me base sur mon vécu dans les rangs du vaillant Front de Libération National 

      Les livres , je te les laisse pour que tu t’éduques et apprennes ce que le mot politesse veut dire.

      J’ai dit et je maintiens ce que j’ai dit que les guérilleros étaient armés de fourches et de fusils de chasse. 
      Et quand les frontières ont été cadenassées par les lignes Charles et Maurice , nous avons dû passer à la vitesse supérieure en nous donnant plus d’occasions pour récupérer sur les adversaires armes et munitions. Bien évidemment , c’était plus d’embuscades , plus d’accrochages puisque l’ALN avait un seul objectif de vaincre ou de mourir. 

      Et , en ton âme et conscience , quel était l’objectif des forces coloniales harcelées de toutes parts sinon de sauver leur peau ?

      Oui , les criminels ont dû fuir puisque voyant que les carottes étaient cuites . 
      Il faut « savoir quitter la table » .

      Ils ont fui. La guerre était perdue pour eux . Une bonne raclée comme celle que leur a servie le célèbre Général GIAP .

      Les fellaghas sont restés sur place et c’est eux les vainqueurs puisque c’est LEUR drapeau qui flotte sur l’immensité de cette merveilleuse Algérie .
      Quand quelqu’un perd une bataille ou une guerre , c’est lui qui fout le camp . 
      Là , non seulement ils ont perdu mais ils ont FUI !!!

      Ne sois pas ridicule en faisant croire que la France a gagné la guerre. 
      Et si tel est le cas , où est-elle cette France ? 

      Tes phrases puériles je n’en tiens pas compte et je ne te réponds même pas. 
      C’est un langage de bas étage utilisé par ceux qui ne veulent pas s’avouer vaincus. 



    • El_Arabi_El_Acil El_Arabi_El_Acil 4 août 2017 21:15

      @El_Arabi_El_Acil


      Sais tu ce que signifie : Boudjadi ? 

      Le Boudjadi est celui qui fait plier son adversaire déjà à terre et qui supplie tout en baisant les pieds de celui qui l’a mis à terre.

      Alors , ya wlid el harki , relève la tête . 
      Je te laisse à tes souffrances à tes regrets pour avoir été un kelb , un traître à son pays.

      signé : Un éternel FLN 

    • El_Arabi_El_Acil El_Arabi_El_Acil 4 août 2017 22:25

      @El_Arabi_El_Acil

      Ma réponse était adressée à @Ganbetta et non à moi même

    • Gambetta 5 août 2017 06:08

      @El_Arabi_El_Acil

      Tu as raison de t’écrire à toi même, je pense que le seul vraiment qui peut gober tes aneries c’est toi même .
      bon monologue.

      Explique moi une seule chose , toi le guerrier qui encore vit en Algérie, je suppose

      pourquoi des millions de tes frères viennent chez l’ancien oppresseur fuyant ce paradis que tu as créé avec le FNL ?

      J’attends ta réponse éclairée.


    • Gambetta 5 août 2017 06:45

      @El_Arabi_El_Acil

      réveille toi Toto, la guerre d’Algérie c’est fini

      Tu me rappelles Hiroo Onoda, un ancien soldat de l’armée impériale japonaise, L’homme avait vécu pendant 29 ans dans la jungle, ne sachant pas la Seconde guerre mondiale terminée.

      Tu vis dans tes fantasmes mon vieux ,


      tu veux que je te parle de tes amis FLN ?

      LE massacre de Melouza perpétré par le FLN ils ont massacré femmes et enfants avec des fourches ?


      Les dizaines de milliers de harkis massacrés après des tortures irracontables,c’est de cela que tu te vantes


      des atrocités commises quotidiennement par le FLN pendant 8 ans qui n’ont rien à envier à Daech ?


      La guerre est finie toto, je ne crois pas que tu l’aies faite, l’indépendance était inéluctable et inscrite dans l’histoire, mais la barbarie discrédite les causes les plus justes.

      Et ouvre les yeux, regarde ce que tes amis ont fait de ce qui était un Paradis ?


      Venir me vanter Bouteflika ce héros dictateur qui vient se faire soigner en France chez l’ennemi, Bizarre.


      Tu déjantes complètement ; l’histoire ne s’écrit pas en noir et blanc imbécile, des héros comme toi d’un côté et des salopards en face ? Tu plaisantes !




    • Gambetta 5 août 2017 07:05

      @El_Arabi_El_Acil

      lis un peu les journalistes de ton pays, ils sont courageux eux malgrè la censure, et leur analyse n’est pas une farfelue comme la tienne.
      Essaie de réflechir autrement que comme un tambour
      Tu n’es en phase ni avec l’histoire ni avec l’Algérie actuelle.

      ARTICLE EL WATAN ORAN

      Après cinquante ans d’indépendance,

      EXTRAIT du journal Algérien EL WATAN pour le cinquantenaire de l’indépendance.


      la jeunesse algérienne rêve de liberté

      En ce cinquantenaire de l’indépendance,

      les jeunes Algériens rêvent

      de liberté. Nés durant la crise des

      années 1980 ou pendant la folie

      meurtrière des années 1990, ils ne

      retiennent du combat des hommes

      du 1er Novembre que de vagues notions

      apprises à l’école. « L’indépendance représente la

      fin d’une galère et l’avènement d’une autre, plus

      grande encore », nous dit ainsi Amine, soulignant

      qu’il ne peut s’empêcher de penser que l’Algérie

      ne méritait pas un tel destin.

      « J’étouffe », nous dit-il. Sur ses frêles épaules

      repose une pression presque inhumaine : « Nous

      avons des projets, des ambitions, mais toutes les

      portes sont fermées. Face à cela, nos parents

      attendent beaucoup de nous et tout ce qu’on peut

      leur offrir, c’est l’image d’un jeune qui regarde le

      temps passer ». Amine « étouffe » parce qu’à vingt

      ans, on l’empêche de rêver.

      « Ceux qui ont pris les armes contre la France

      étaient des jeunes épris de liberté, que sont-ils

      donc devenus ? », s’interroge-t-il.

      C’est là que réside, peut-être, l’un des plus

      grands contrastes de la jeunesse algérienne. Leur

      rapport au pays oscille entre amour et rejet.


      Cinquante ans après la fin de la guerre,

      cette jeunesse n’a pas de héros auxquels s’identifier,

      pas de symboles, pas de repères et même

      pas de rêves auxquels s’accrocher… A. B.


      Extrait du journal Algérien d’Oran El WATAN

      Des pans de l’histoire demeurent encore tabou.

      « Des questions comme Melouza, Messali, une

      approche critique de l’UDMA, des Ulémas restent

      tabou à l’institut d’histoire. L’autocensure est

      aussi de mise, d’autant que des enseignants sont

      également des fonctionnaires dans des institutions

      publiques », déplore l’historien. Ainsi, un

      demi-siècle après l’indépendance, la Révolution

      reste encore un enjeu de pouvoir

      Embrigadée, elle est mise sous tutelle au profit

      d’une idéologie autoritaire.



    • popov 5 août 2017 15:07

      @Gambetta


      Venir me vanter Bouteflika ce héros dictateur qui vient se faire soigner en France chez l’ennemi, Bizarre.

      Il a trouvé plus intelligent de construire des putains de mosquées plutôt que des hôpitaux et des écoles.


    • Aristide Aristide 4 août 2017 13:16

      Sur la corruption généralisée voilà ce qu’il a déclaré "« un problème grave qui a gangréné toute les institutions et qu’il faut combattre, mais avec une grande prudence, parce que cela risque d’engendrer des retombées dangereuses et d’ouvrir d’autres portes ».


      Une explication de l’état de ce pays où les quelques élites rançonnent tout un pays depuis des décennies sans qu’aucune solution soit trouvée.



      • El_Arabi_El_Acil El_Arabi_El_Acil 4 août 2017 18:54

        @Aristide

        La corruption dans mon pays : l’Algérie ? 
        C’est le mal du siècle . Je crois que tonton Sarko et tonton Fillon ( pour ne citer que ces deux) sont le reflet de cette maladie qui touche ton pays .

        Et si on étalait ce qui gangrène «  »Dame France «  » et dont les affaires font la UNE de la presse Française , je crois qu’on passerait des heures à écrire sur ce sujet qui horrifie aussi bien les Français de souche (pas les importés !!!) que les Algériens..

      • Aristide Aristide 5 août 2017 09:12

        @El_Arabi_El_Acil


        Tu confonds l’artisanat français de la corruption et l’industrie de celle de l’Algérie. Mais bon, j’ai juste cité les paroles d’un algérien ...

      • ADEL 5 août 2017 11:27
        Tout comme la personnalité historique de feu M. Mohamed Boudiaf, celle de feu M. Redha Malek, a connu 2 vies, ou plutôt 2 tranches de vies, l’une illustre d’avant l’indépendance, l’autre mêlée, directement ou indirectement volontairement ou non, d’une responsabilité morale et politique, qu’on le veuille ou non, à des mains salies par le sang des morts innocents et des disparus sans avoir commis de crimes ou délits, de familles détruites par ce faire,etc.
        Un politique, qui plus est, ayant une expérience éprouvée dans la vie et la résistance à l’oppression et à l’injustice exercées contre les petites gens et à la dignité de quelque homme que ce soit, se doit avant tout :
        __ avoir cultivé en soi de la clairvoyance politique pour les évènements présents et à venir, et savoir toujours s’en tenir dans une position qui lui permet de jouer le levier de la recherche rapide d’une issue à la paix dans les différends entre compatriotes, quel que soient la gravité et la complexité des évènements et des situations historiques.
        __ avoir été vacciné contre l’appel du koursi en général, et pire encore à l’appel d’un pouvoir illégitime et dictatorial, quel qu’il soit. 
        M. Ait-ahmed et feu M. Abdelhamid Mehri, bien que d’obédience idéologiques éloignées l’un de l’autre, ont pu se rapprocher en ce sens, et auraient eu plus de poids dans leurs initiatives s’ils avaient été épaulés par plusieurs statures historiques d’avant l’indépendance, comme celles de feu MM. Boudiaf et Redha Malek.
        Le pays aurait épargné la vie à la plus grande partie des 200 000 morts, moins de dérapages policiers et de personnes disparues, moins de familles disloquées à jamais, moins d’animosité et de haine collectives gratuites entre compatriotes et moins de destruction d’ infrastructures.  


        • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 5 août 2017 19:11

           Redha Malek est parti sans avoir dit ce qu’il devait dire ni des « Accords terroristes d’Evian », ni de la gouvernance algérienne depuis la mort de Boumediene !


          J’ai déjà rappelé à l’auteur que l’histoire de la France (les Algériens n’ont fait que reprendre les écrits des historiens français) est résumée, corrigé et étalée dans l’ensemble de mes articles ! Le défi est depuis longtemps lancé à tous : historiens français comme Algériens, que celui qui peut repousser une seule phrase le fasse ! 

          Il n y a rien je vous dis : C’est le néant absolu !

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