
Au lendemain de la présidentielle, mi-mai, alors que l’on se trouvait à Quiberon, qu’elle aimait, on lui avait envoyé une pensée et demandé de ses nouvelles. « Tu as bien raison de te reposer, ma petite chérie. Appelle-moi à ton retour qu’on se voie », avait-elle répondu. Evidemment, pas un mot sur elle et la maladie, qui galopait. C’était tout Sophie. Elle s’inquiétait de vous, avant de parler d’elle. Ne se plaignait jamais.
Pilier du service politique du Figaro, Sophie Huet, qui fut la première femme à présider l’Association des journalistes parlementaires (AJP) est morte, samedi 29 juillet, à l’âge de 64 ans. Elle se savait malade depuis un an mais restait persuadée qu’elle aurait le dernier mot. « C’est rien, c’est rien », éludait-elle. Jusqu’à la fin, elle évoquait la rentrée parlementaire de septembre avec les responsables du journal. Il faudrait compter avec elle, qu’on se le dise. Sophie était une combattante.
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