NASA : les plus belles photos de Mars en HD
Depuis les années 1960, l'exploration de Mars a forcé les différentes agences spatiales à se dépasser technologiquement. Si les Américains et les Soviétiques ont été les premiers approcher la planète rouge, l'Europe compte bien déposer son empreinte.
La course à l'exploration martienne a commencé au début des années 1960, en pleine période de Guerre Froide, quand les Etats-Unis et l'Union soviétique se livraient une bataille féroce en matière de conquête spatiale. Pour appuyer son avancement technologique, l’URSS a lancé son programme «Marsnik» et envoyé dans l’espace une première sonde spatiale «Marsnik 1» le 10 octobre 1960 puis «Marsnik 2» quatre jours plus tard. Si les deux appareils furent détruits lors du lancement, ils ont précipité les deux nations dans un duel sans merci.
Les Etats-Unis ont été les premiers à réussir un survol de Mars, les 14 et 15 juillet 1965, avec la sonde Mariner 4. Cet exploit inédit a permis à l’Agence spatiale américaine (Nasa) d’obtenir les 22 premières images de la planète, à environ 10 000 kilomètres d’altitude. L'Union soviétique sera en revanche la première puissance à réussir un atterrissage sur Mars, le 2 décembre 1971, avec Mars 3, qui a pu transmettre depuis la surface une image fort brouillée et impossible à interpréter.
Place aux rovers
Aujourd’hui, l’exploration de Mars a bien changé. La découverte de Mars ne se fait plus seulement à des milliers de kilomètres mais directement à sa surface. En plus de trois sondes -2001 Mars Odyssey, Mars Reconnaissance Orbiter et MAVEN- en orbite autour de la planète rouge, la Nasa a investi dans deux rovers, des robots équipés de logiciels évolués pour naviguer sur le sol et capables d’exécuter des tâches complexes.
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Ainsi, depuis 2004, «Opportunity» scrute le sol martien et a découvert la première météorite extraterrestre et étudié de nombreux cratères, comme celui d’Endeavour, d’un diamètre de 22 kilomètres et profond de 300 mètres. Et depuis le 6 août 2012, un autre robot téléguidé, «Curiosity», -star des réseaux sociaux - se promène sur Mars. Véritable laboratoire scientifique, cet appareil embarque avec lui 75 kilos de matériel pour analyser la surface rocailleuse de la planète.
#HappyNewYear from #Mars! I hope your next trip around the sun is full of exploration & discovery. pic.twitter.com/waI7dXbnkU
— Curiosity Rover (@MarsCuriosity) 1 janvier 2017
Et l’Europe dans tout ça? Son agence spatiale (ESA) a lancé en 2003 une sonde spatiale -Mars Express-, qui tournoie encore autour de Mars. Mais alors qu’elle prépare son programme Aurora, qui a pour but de lancer une mission habitée vers Mars dans les années 2030, elle a vu son atterrisseur expérimental Schiaparelli s’écraser en octobre dernier . Celui-ci devait permettre de valider les techniques de rentrée atmosphérique et d’atterrissage d’un engin spatial pour préparer cette mission habitée. Une deuxième partie de la mission Aurora, prévue en 2020, consistera à déposer sur la surface de Mars le robot «ExoMars». Si elle réussit cet exploit, l’Europe aura enfin déposé son empreinte -de métal- sur la planète rouge.