Plus de 30 000 personnes à Bucarest et 20 000 dans les autres villes du pays, mais aussi au sein de la diaspora, ont défilé le 22 janvier contre le projet de loi d’amnistie du gouvernement de gauche. Point culminant des contestations, “la foule a été rejointe par le président, Klaus Iohannis, venu manifester son désaccord envers un groupe de politiciens en délicatesse avec la justice qui veulent affaiblir l’État de droit”, écrit le quotidien bucarestois Romania libera.
Les deux projets de modification du code pénal et le projet de loi d’amnistie pour des faits considérés comme non dangereux ont pour objectif d’alléger les peines prévues pour corruption. La semaine dernière, le nouveau gouvernement a voulu les faire passer en force par une ordonnance d’urgence, une tentative qui a été stoppée par la décision du président Iohannis d’intervenir pendant le Conseil des ministres.
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