Six mois après son rejet à près de 77 % par le peuple suisse, le revenu de base inconditionnel (RBI) revient sur le devant de la scène internationale. Au cœur des débats de la primaire de la gauche en France – où le candidat Benoît Hamon en fait une mesure phare de son programme –, il est également depuis le 1er janvier testé en Finlande.
Contrairement au cas suisse, où des partis de gauche soutenaient l’initiative, c’est un gouvernement de droite élu en mai 2015 et engagé dans une politique d’austérité destinée à relever le pays qui en est à l’origine.
Deux mille chômeurs ont été désignés pour recevoir, en remplacement de leurs allocations-chômage, 560 euros mensuels versés de manière inconditionnelle. Une somme insuffisante pour vivre, dans un pays où le revenu moyen s’établit à 2 200 euros.
Il s’agit en premier lieu d’économiser sur l’aide sociale en réduisant les prestations versées et de gagner sur les frais administratifs, le revenu de base étant versé sans aucun contrôle de l’État. Le second
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La “référence suisse de l’économie”. C’est du moins ce que revendique ce quinzomadaire créé en 1989.
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