Procès ZeniMax-Oculus : Mark Zuckerberg témoigne pour défendre Facebook

Le patron de Facebook a soutenu qu’Oculus n’a jamais emprunté ses technologies à ZeniMax et que les accusations sont sans fondement.

Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, s’est présenté le 17 janvier 2017 devant un tribunal fédéral de Dallas pour défendre son groupe contre des accusations de vol des technologies qui auraient permis de concevoir le casque de réalité virtuelle de sa division Oculus.

A la barre des témoins, vêtu d’un costume et d’une cravate en lieu et place de son habituel tee-shirt, le dirigeant a commencé par exposer ses vues sur les progrès de l’un de ses plus gros paris : la réalité virtuelle. « Nous n’avons pas encore atteint la “bonne réalité virtuelle”. Il va encore falloir cinq à dix ans de développement avant d’arriver là où nous voulons aller. » Le jeune patron a ajouté que concevoir une nouvelle plate-forme technologique était plus complexe qu’il n’y paraissait et qu’il allait devoir investir encore plus d’argent pour atteindre son but : plus de trois milliards de dollars dans la décennie à venir, a-t-il estimé.

Puis il en est venu au cœur du sujet de ce procès et a rejeté les accusations portées par l’éditeur de jeux vidéo ZeniMax Media. Ce dernier a attaqué en justice Oculus en 2014, au moment où Facebook négociait le rachat de la société pour deux milliards de dollars, en l’accusant d’avoir enfreint sa propriété intellectuelle pour développer son casque. Il a ensuite joint Facebook à sa plainte.

Un partage illicite de technologies

Le procès concerne en partie le programmeur John Carmack, connu pour avoir participé à la conception de jeux tels que Quake et Doom, employé par ZeniMax. Selon l’entreprise, John Carmack a partagé des secrets et technologies avec Palmer Luckey, un des fondateurs d’Oculus, qui ont conduit à la conception du casque Oculus. Un partage pour lequel ZeniMax n’a jamais été rétribué.

Mais pour Mark Zuckerberg, John Carmack n’a pas réutilisé les codes de programmation de ZeniMax chez Oculus. « Il n’y a rien de semblable avec notre code », a-t-il dit.

« Les produits Oculus sont basés sur la technologie Oculus », a assuré Mark Zuckerberg pendant son long témoignage. Il a également ajouté n’avoir jamais entendu parler de ZeniMax lors de ses négociations avec Oculus et qu’il était « relativement fréquent, au moment de l’annonce d’une grosse transaction, de voir des gens se manifester et réclamer une partie de l’accord ».

Si jamais Facebook perd ce procès, il pourrait avoir à verser deux milliards de dommages et intérêts.

(Source: 1. WCCFTech at 2. WCCFTech)

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