“L’impact sur l’économie nationale sera majeur, mais nous pensons que faire respecter la justice est plus important”, a déclaré un porte-parole de la commission indépendante qui enquête sur le vaste scandale de corruption qui agite la Corée du Sud. Cette commission a demandé, lundi 16 janvier, qu’un mandat d’arrêt soit émis contre Lee Jae-yong, l’héritier de la famille qui dirige le groupe Samsung depuis trois générations.

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Actuel vice-président de Samsung Electronics et patron effectif du groupe, Lee Jae-yong est accusé d’avoir versé des pots-de-vin à la proche conseillère et amie de la présidente Park Geun-hye. Cette dernière a elle-même été destituée le 9 décembre dernier pour son rôle dans le scandale.

Le dirigeant de Samsung a été interrogé par la commission pendant vingt-deux heures la semaine dernière, rapporte le Korea JoongAng Daily. En cause : la fusion controversée, en 2015, de deux unités de Samsung, que la présidente Park aurait pu favoriser en échange de cadeaux distribués par le principal conglomérat du pays.

La décision d’émettre ou non un mandat d’arrêt contre le patron de Samsung sera prise le 18 janvier par une cour de justice de Séoul.

Il s’agit d’un coup dur pour Samsung, qui tentait de faire oublier “une année 2016 difficile”, relève The Financial Times, avec notamment la fin tragique de son smartphone Galaxy Note 7, dont l’entreprise a d’abord suspendu la production avant de renoncer à ce produit phare en raison de pannes qui avaient mené à l’explosion de certains appareils.

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