Une première conférence de presse très attendue et très tendue.
Une première conférence de presse très attendue et très tendue. Donald Trump a laissé éclaté sa colère contre les services de renseignements américains accusés d’avoir laissé fuiter un “faux” rapport sur ses liens supposés avec la Russie. Il a aussi fustigé les médias, en premier lieu Buzzfeed, qualifié de “tas d’ordures sur le déclin”.
“C’est une honte que ces informations soient diffusées” a t-il dit. “J’ai vu l’information, C’est bidon. Ces choses ne se sont jamais passées. Et cela a été obtenu par nos adversaires”,C‘était un groupe d’opposants qui se sont réunis – des malades – et ils ont rassemblé toutes ces conneries”, s’est-il emporté.
Le président élu s’en est pris aussi à la chaîne d’information CNN qualifiée de “fake news”, “fausses informations”. Un de ses journalistes s’est ainsi vu refusé une question après un échange vif avec le milliardaire.
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Acosta</a>'s exchange with the President-elect during this Trump presser: <a href="https://t.co/skpy8RC0Ne">pic.twitter.com/skpy8RC0Ne</a></p>— Elizabeth Landers (
ElizLanders) 11 janvier 2017
Donald Trump a par ailleurs reconnu clairement pour la première fois la responsabilité de Moscou dans le piratage du parti démocrate. “Quel est votre message a Vladimir Poutine ?” a donc interrogé une autre journaliste.
Réponse du président : “Il ne devrait pas faire cela. Il ne le fera pas. La Russie aura beaucoup plus de respect pour notre pays quand je le dirigerai”.
La conférence de presse aura duré plus d’une heure, il a réaffirmé ses positions sur l‘économie. “Je serai le plus grand créateur d’emplois que Dieu ait jamais créé”, a t-il dit. Une large part a été consacrée à l’avenir de son empire économique. Il a expliqué avoir cédé le contrôle de ses entreprises à ses deux fils, Eric et Donald Jr, pour la durée de son mandat pour éviter les conflits d’intérêts. L’homme d’affaires restera actionnaire des multiples entités de la “Trump Organization” mais démissionnera de toutes ses fonctions, et ne participera pas à sa gestion. Une avocate du milliardaire a dévoilé un catalogue de réformes, notamment la promesse que les bénéfices issus de clients gouvernementaux étrangers résidant dans ses hôtels seraient donnés au Trésor américain.