Malestroit. Les salariés des Augustines « n’en peuvent plus »

Réunis devant l’établissement du faubourg Saint-Michel, les employés de la clinique des Augustines tirent la sonnette d’alarme en ce qui concerne leur salaire. « Ils n’en peuvent plus de cette absence de reconnaissance de leur valeur professionnelle malgré l’engagement au quotidien auprès des usagers », résume Anthony Garin, délégué syndical du site depuis sept ans.

Pas d’augmentation depuis 2010

« Seulement 25 centimes d’augmentation du point d’indice en 11 ans, aucune augmentation de salaire depuis le 1^er décembre 2010, des minima conventionnels dépassés par le Smic (5 métiers dans la convention collective nationale, 51 sont en dessous du Smic)… Ça suffit ! », font savoir les salariés.

1,2 % d’augmentation

« Nous exigeons, a minima, une augmentation immédiate de la valeur du point d’indice de 1,2 % dès le 1^er janvier de cette année. Ceci correspond à l’augmentation salariale de la fonction publique. Nous exigeons aussi une ouverture des négociations salariales pour l’année en cours pour avoir un minimum conventionnel de 5 % au-dessus du Smic et, par la suite, une remise à plat de tous les plus bas coefficients. »

Une pétition

Une pétition circule dans l’établissement hospitalier. Elle a déjà recueilli plus de 160 signatures. Elle a été remise à l’issue du débrayage à leur directrice Catherine Mongin, pour qu’elle intervienne auprès de la Fédération des établissements hospitaliers et aides à domicile à but non lucratif.

« C’est une alerte salariale, s’il le faut, nous continuerons le mouvement », prévient le syndicat.