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Expérience participative

«Parlons travail», une carrière en chantier

Le travail en question(s)dossier
Durant deux mois, «Libération» explore en vidéo et en data les premières tendances du questionnaire sur le travail. Aujourd'hui, la carrière professionnelle.
par LIBERATION
publié le 18 octobre 2016 à 15h13

Privilégier la sécurité de l'emploi? Tenter l'aventure d'être son propre chef d'entreprise ? Changer de métier? Toutes ces questions, nous nous les posons, ou nous nous les poserons, durant notre carrière professionnelle. Et elles sont au coeur du questionnaire «Parlons travail» qui atteint désormais les 90 000 répondants et les 10 millions de réponses.

Ce qui frappe, et qui montre quand même la précarité du monde du travail, c'est que pour plus de la moitié des personnes interrogées, une carrière idéale est une carrière avant tout sans chômage. Et elles sont peu à vouloir changer d'entreprise ou d'administration pour pouvoir évoluer.

Et si certains sont prêts à changer de travail, c'est sous conditions. Peu importe de bifurquer ou non vers le secteur privé ou public. Et ils sont encore les deux tiers à ne pas être tentés de créer leur propre boîte; pour ceux qui sont prêts à le faire, ce n'est pas à n'importe quel prix.

Le questionnaire s'intéresse aux changements susceptibles d'effrayer les salariés et fonctionnaires. Arrivent dans l'ordre pour le moment principalement la peur de changements subis sur lesquels ils n'ont que peu de prise: évolution imposée de conception du travail, durcissement des objectifs, licenciement, placard, mutation…

On pourrait croire que tout le monde désire une formation censée permettre de mieux évoluer dans une carrière. Ce n'est pas si évident. Si certains ne veulent pas en entendre parler, ceux qui souhaitent une formation – et ils ont plus de la moitié – y mettent certaines conditions. Preuve que ce n'est pas perçu comme un outil d'évolution. Ou qu'elle n'est pas utilisée à bon escient.

Vous pouvez participer à cette grande expérience en répondant directement ci-dessous.

Et retrouvez le questionnaire sur Libération.fr

Pour aller plus loin :

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