TROPICS MAGAZINE | No.60

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FLASH MODE

LE CHOCOLAT DANS TOUS SES ETATS Par Karine LINORD

Placé sous le signe de la gourmandise, la 21ème édition du salon du Chocolat 2015 a remporté un vif succès avec plus de 700 participants venus de quarante pays. La foule des grands jours était venue admirer les us et coutumes de ce fameux chocolat aux nombreuses vertus. Pendant trois jours, 220 exposants et professionnels en tout genre (Pâtissiers, confiseurs, chocolatiers, designer) ont planté leur décor à Paris, Porte de Versailles au hall 5, du palais des expositions. Sur leurs étals des pièces montées, somptueusement dressées sculptées, des tablettes de chocolat, et du nougat à toutes les sauces. Des visites multisensorielles aux parfums gourmands qui nous ont enivré par la délicatesse des parfums, en plus de faire vibrer les papilles gustatives de ces fins gourmets. Des chocolats dans tous leurs états ont attiré petits et grands humant allègrement ces notes de caramel , de pralinés, de nougat, de chocolat noir ou blanc, et même des savons et des bijoux, excusez du peu. “Au temps des savons”, un des exposants, propose des créations gourmandes qui nous renvoi à la symbolique des fameux cupcake. Il y en a pour tous les goûts, de la gamme de chocolat, en passant par la cerise, le jojoba, leur bain moussant au chocolat fondant, leur macaron et des cookies. Que du bonheur. “Les bijoux de manu” avec ses donut’s, ces petits macarons et ses boucles d’oreilles, en ont séduit plus d’un. Un vrai régal pour les yeux. Dominique Vincent a façonné, lui, des clés à molette, des ciseaux , des fers à repasser, des chaussures, des clés, autant de créations et de formes inattendus qui dénote une inventivité sans limite. Un art de haute qualité pour ne citer que ceux là. La richesse de ce salon s’illustre surtout par la diversité des chocolatiers où chacun ayant ses particularités, ou même des spécificités, des formes recherchées, des goûts très subtils à vous damner les papilles et qui plus est, fondent bien en bouche. Pleins de temps fort étaient au programme de ce salon, des démonstrations de recettes de grands chefs chocolatiers ont tenu toutes les promesses autour d’expert du cacao, les expositions sur l’histoire du chocolat. Les spectacles des pays producteurs et des évènements ont tenues en haleine un public conquis d’avance. Richard Orlinsko et la chef Christelle Brua ont brillé par leur talent , un ours “géantissime” de huit mètres de haut juchait au milieu de la salle, en a surpris plus d’un. Sa construction très sculpturale, très raffinée nous offre une oeuvre éphémère de toute beauté. L’impressionnante sculpture de 4,20 mètres de haut de l’artiste chocolatier Jean Luc Decluzeau pour “léonidas”, bel hommage à la mode. Une pièce créée dans les règles de l’art entièrement sculptée au couteau. Mais le clou du spectacle, a été la collaboration très fructueuse des maîtres chocolatiers et des créateur de mode. Des créations qui requièrent tant des chocolatiers, que des créateurs, un sens aigu de la précision et une finesse dans les détails hors normes, dont le thème était : “Le classique revisité”. Petit tour d’horizon sur ce ballet d’élégance au péché inavouable, savoureux , moelleux, modulable à souhait, pour des créations inédites et d’exceptions. La magnifique robe de “Florencia Soerensen” nappée de 1l’artisanat chocolat par “Philippe Bernachon” combine à merveille et le design, une robe du soir à dévorer des yeux.

Le pluralisme des formes stylistiques, qui plus 2 est, très architectural de la robe d’AnneLise Duriez-Grandjean”, chocolatée par “Vianney Bellanger”. est l’expression d’un haut savoir faire.

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